Le d�partement am�ricain de la D�fense a indiqu� qu'il allait revoir l'usage au sein de ses services des sites de socialisation comme Facebook de peur qu'ils ne posent un risque pour les r�seaux informatiques de l'arm�e. Cette annonce survient alors que le Pentagone avait abandonn� ses r�ticences initiales et commenc� � faire usage de Facebook, Twitter et autres sites du m�me type, le chef d'�tat-major interarm�es am�ricain l'amiral Mike Mullen ayant luim�me recours aux �tweets�, des courts messages de 140 caract�res sur Twitter. �L'id�e de permettre l'acc�s aux sites de socialisation sur les r�seaux du minist�re de la D�fense qui se terminent en .mil fait actuellement l'objet d'un r�examen�, a indiqu� un porte-parole du commandement strat�gique am�ricain, le lieutenant Charlie Drey, dans un communiqu� publi� jeudi. �Il serait pr�matur� de commenter le r�sultat de ce r�examen �, a-t-il ajout�. Ce r�examen est li� au caract�re plus libre des sites internet interactifs baptis�s Web 2.0, plus vuln�rables aux attaques de pirates informatiques. Il examine �les besoins, vuln�rabilit�s et les risques� li�s aux sites de socialisation et une nouvelle ligne de conduite est en pr�paration sur l'utilisation des sites 2.0, a indiqu� un porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Eric Butterbaugh. Le blog sp�cialis� de Wired magazine Danger Room, citant des sources militaires non identifi�es, a affirm� jeudi que le Pentagone s'appr�tait � bannir presque int�gralement l'usage des r�seaux sociaux par craintes pour la cybers�curit�. �Il n'y a pas eu de d�cision de hauts responsables du d�partement de la D�fense pour supprimer l'acc�s � tous les niveaux aux sites de socialisation�, a toutefois affirm� le lieutenant-colonel Butterbaugh. �Mais (...) il y a des risques op�rationnels qui doivent �tre compris et minimis�s�, a-t-il ajout�. Les sites de socialisation sont vuln�rables aux attaques de pirates informatiques et sont de plus en plus vis�s par ces derniers, selon des experts. Un virus de type �ver� baptis� Koobface a affect� des milliers d'utilisateurs de Facebook et Twitter depuis ao�t 2008.