Mohsen Rezai, un des trois candidats malheureux � la pr�sidentielle, a appel� hier dimanche � des poursuites contre les membres des forces de s�curit� iraniennes responsables de violences lors des manifestations ayant suivi la r��lection de Mahmoud Ahmadinejad, selon l'agence Mehr. L'appel de ce candidat conservateur � la pr�sidentielle du 12 juin et ancien chef du corps d'�lite des Gardiens de la r�volution survient au lendemain de l'ouverture du proc�s d'une centaine de personnes, dont des figures �minentes du camp r�formateur, accus�es de troubles � l'ordre public lors de manifestations post-�lectorales. �Les r�cents incidents ont �t� l'�uvre de deux groupes, d'une part les �meutiers et d'autre part des responsables et �l�ments incontr�l�s (des services de s�curit�) ayant foul� aux pieds la loi�, �crit Mohsen Rezai dans une lettre au chef du pouvoir judiciaire, l'ayatollah Mahmoud Hach�mi Chahroudi. M. Rezai a estim� que les �contrevenants�, y compris ceux ayant �attaqu� les foyers de l'Universit� de T�h�ran, frapp� des d�tenus et des protestataires qui manifestaient dans le calme dans la rue� devaient �tre jug�s. �Tant que ce second proc�s n'aura pas lieu, justice ne sera pas faite, la R�publique islamique souffrira encore plus et l'encha�nement d'erreurs continuera �, a pr�venu M. Rezai, qui a �t� pendant 16 ans chef des Gardiens de la r�volution. Une trentaine de personnes ont �t� tu�es dans des accrochages avec les forces de s�curit� et quelque 2 000 ont �t� arr�t�es, lors des manifestations de protestation contre la r��lection du pr�sident Ahmadinejad, jug�e frauduleuse par l'opposition. Environ 250 sont toujours en d�tention. Au moins deux jeunes protestataires, dont le fils d'un proche alli� de M. Rezai, seraient d�c�d�s des suites de blessures inflig�es en d�tention. 10 autres manifestants jug�s hier Dix autres personnes ont comparu � huis clos hier devant le tribunal r�volutionnaire de T�h�ran pour avoir pris part aux �incidents qui ont suivi la pr�sidentielle� du 12 juin, a rapport� un responsable de la justice ayant requis l'anonymat, cit� par l'agence Irna. �Ce matin, dix autres accus�s ont �t� jug�s � huis clos par le tribunal r�volutionnaire de T�h�ran�, a d�clar� ce responsable. �L'acte d'accusation a �t� lu pour chacun d'entre eux (...) il n'y a aucune personnalit� politique connue parmi ces personnes qui ont �t� arr�t�es lors des troubles dans la rue�, a-t-il ajout�. Le tribunal r�volutionnaire de T�h�ran a commenc� � juger samedi une centaine de personnes, dont des personnalit�s du camp r�formateur, pour leur participation au mouvement de contestation de la victoire du pr�sident Mahmoud Ahmadinejad lors de l'�lection pr�sidentielle du 12 juin. Poursuivies notamment pour troubles � l'ordre public et atteinte � la s�curit� nationale, les accus�s encourent jusqu'� cinq ans de prison, selon l'agence Fars. Si en outre ils sont reconnus coupables d'�tre des �mohareb� (ennemis de Dieu), ils risquent la peine de mort.