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AU REVOIR SLIMANE�
Hommage au colonel Slimane Bouchouareb Par Mohamed-Chafik Mesbah
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 10 - 2009

Le colonel Slimane Bouchouareb, qui compte d�innombrables amis dans l�ANP et au sein de l��lite nationale, vient de nous quitter � l��ge de 72 ans. Ce n�est sans doute pas une notice n�crologique conventionnelle que je risque de produire pour �voquer cet ami tr�s cher. Tant d�amiti� chaleureuse me rattache entretenue par une multitude d��mouvants souvenirs communs pour que je coure le ridicule de tenter de masquer la charge d�affliction qui me terrasse au tr�fonds de mon �tre.
Et pour cause ! Le colonel Slimane Bouchouareb f�t, � tous �gards, un homme exceptionnel capable d�attirer les amiti�s les plus durables comme de susciter les inimiti�s les plus f�roces. Inimiti�s provenant, le plus souvent, de personnes ignorantes des valeurs qui fondent le sacerdoce militaire et r�fractaires, dans tous les cas, � l�intelligence de l�esprit et � la g�n�rosit� du c�ur. Natif d�A�n-Kercha, un 17 avril 1937, en plein c�ur des Aur�s, le Colonel Slimane Bouchouareb, qui est issu d�une famille de propri�taires terriens, porte, incontestablement, la marque de cette origine rurale. D�apparence r�serv�e et distante, il est, en r�alit�, imbib� de sentiments, exultant de chaleur humaine et capable, intuitivement, de choix d�honneurs audacieux et d�engagements affectifs r�solus. Quel fut le cheminement du colonel Slimane Bouchouareb ? Est-ce l�exemple de proches, � l�image de son oncle paternel, Hamou Bouchouareb, plus connu sous le sobriquet de �Bouneffa�, figure pittoresque en Wilaya I puis au Commandement op�rationnel Est, qui provoqua chez lui le d�clic de l�engagement patriotique ? Le voil�, en tout �tat de cause, qui d�serte les rangs de l�arm�e fran�aise en Allemagne, en 1961 et � l��ge de 24 ans pour rejoindre les unit�s de l�Arm�e de lib�ration nationale stationn�es aux fronti�res orientales du pays. Le jeune officier est aussit�t affect� � des t�ches d�instruction militaire � � Mellegue notamment � o� il initie les combattants africains accueillis par l�ALN, aux techniques de la guerre. Il est, facilement, adopt� par ses nouveaux compagnons venus du maquis et, eux-m�mes, issus, pour la plupart, de la campagne alg�rienne. Au lendemain de l�ind�pendance, il est en charge de la premi�re �cole de d�fense anti-a�rienne de l�ANP implant�e � R�gha�a. Il en fait une v�ritable �cole qui forme les premi�res promotions de cadres affect�s � l�arm�e et dont la t�che devait consister en l�emploi des premi�res batteries de SAM mises � disposition par l�ex-Union Sovi�tique. Etait-ce la curiosit�, observer de visu et toucher les prototypes de SAM expos�s � l��cole qui conduisit le Colonel Houari Boumedi�ne, alors ministre de la D�fense national, � visiter, inopin�ment l��tablissement ? Ou, alors, un souci d�information sur certains aspects de la vie en collectivit� militaire, puisqu�il est arriv� au ministre de la D�fense nationale d�assister, assis sur le dernier banc de la classe, sans dire mot, � un cours sur la solde, avant de s��clipser subrepticement ? La question a longtemps taraud� l�esprit du colonel Slimane Bouchouareb. Apr�s cet interm�de consacr� � la formation, le colonel Slimane Bouchouareb est en charge de fonctions sup�rieures au sein des commandements r�gionaux. Il est, tour � tour, chef du bureau instruction et op�rations � la 2e R�gion militaire puis chef d��tat-major, successivement de la 4e et de la 7e R�gion militaire. A ce titre, il a pu disposer d�un poste d�observation privil�gi� pour affiner sa connaissance de la soci�t� militaire et approfondir ses liens avec l�essentiel des chefs et cadres militaires en activit�. C�est, cependant, l�interm�de de Tindouf qui lui permet d�atteindre la pl�nitude de ses connaissances militaires, au plan technique comme au plan humain. Ces connaissances qui lui seront d�un grand profit lorsqu�il officiera dans l�administration centrale, au minist�re de la D�fense nationale. Le secteur op�rationnel sud de Tindouf, famili�rement appel� SOST, est le lieu de concentration de l�essentiel du dispositif de combat de l�ANP pour faire face � une menace potentielle � partir des fronti�res occidentales. C�est dans le contexte hostile de Tindouf que pouvait se v�rifier l�aptitude des chefs militaires � commander un corps de bataille. Conditions de vie �pouvantables, proximit� imm�diate de la menace et tension chronique au sein de la troupe exigeaient de l�endurance physique, de la vigilance psychologique et du tact dans l�exercice du commandement. Le Colonel Slimane Bouchouareb s�acquitta avec succ�s de cette �preuve probatoire qui permettait de choisir les futurs hauts responsables militaires. Sa cohabitation avec le colonel Khaled Nezzar, qui commandait, alors le SOST, fut parfaite et il en retient bien des enseignements qu�il tentera de mettre en application. De retour � Alger, il est d�charg� des contraintes de vie op�rationnelles mais il ne baissa jamais la garde, pr�servant le m�me niveau de mobilisation et de rigueur dans le travail. Successivement directeur de l�IMDEP (Institut militaire de documentation, d��valuation et de prospective, instrument de r�flexion du minist�re de la D�fense nationale), directeur des sports militaires puis directeur des personnels et de la justice militaire, il entame une nouvelle phase de sa carri�re qui lui permet, cette fois, d�approfondir sa connaissance de l��lite intellectuelle du pays avec laquelle il tisse des relations de collaboration confiantes et fructueuses. C�est sans surprise que le colonel Slimane Bouchouareb apporte sa contribution � la cr�ation de l�Institut national des �tudes de strat�gie globale. Sans illusion aussi tant il �tait avis� de la rigidit� du syst�me alg�rien r�fractaire au g�nie de la raison. Son bilan, alors, est digne d�attention. Il est, pourtant, brusquement limog� de ses fonctions et d�sign�, �loign� devrions-nous dire, en qualit� d�attach� de d�fense en Yougoslavie. Il ne rejoindra jamais son poste car, dans des conditions � ce jour obscures, sa nomination est, brutalement, report�. Il apprend la nouvelle de mani�re fortuite, presque par effraction. Cet �pisode laissera chez lui une marque ind�l�bile, une douloureuse blessure dont il ne se rel�vera jamais. Il ne s�en ouvrait, jamais, publiquement, mais il lui arrivait, par contre, de r�veiller, intempestivement, ses amis les plus proches par un appel t�l�phonique de nuit pour leur faire partager son immense amertume. Il leur �grenait, alors, des chants chaouias � vous glacer le corps qu�il faisait suivre par des grommellements qu�il voulait inintelligibles et que ses amis parvenaient toujours � d�crypter� Je ne pouvais passer sous silence ces s�quences dramatiques car j�entends donner mauvaise conscience � ceux qui ont bris� le destin du Colonel Slimane Bouchouareb. C�est au summum de son potentiel d��nergie, avec une somme de connaissances accumul�es, que le colonel Slimane Bouchouareb avait �t� amen� � quitter les rangs de l�ANP. Outre les commandements sensibles exerc�s et les fonctions �minentes occup�es, le Colonel Slimane Bouchouareb avait, en effet, suivi de prestigieuses formations militaires. En premier lieu, le cours d��tat-major au sein de la premi�re promotion d�officiers d�p�ch�s � Moscou en Russie et qui comptait les principaux futurs chefs de l�ANP. En second lieu, un cours d��tat-major, �galement, � l�Ecole de guerre � Paris. A Moscou, le colonel Slimane Bouchouareb s��tait li� d�amiti� avec l�officier aviateur Hosni Moubarak, futur pr�sident de la R�publique arabe d�Egypte. A Paris, il entreprit de �d�niaiser�, dans les quartiers de Barb�s, le commandant Seyne Kountche, futur pr�sident de la R�publique du Niger. Le colonel Slimane Bouchouareb me racontera bien des d�tails truculents sur ces amiti�s dont il tournera, pudiquement, la page lorsque ses compagnons acc�deront � la fonction pr�sidentielle. Tout le temp�rament de mon ami Slimane Bouchouareb ! Il faut mentionner, utilement, que le d�funt avait tenu � �largir l�horizon de ses connaissances en s�inscrivant � l�Institut d��tudes politiques d�Alger dont il sortit dipl�m�, parchemin conquis � la force du poignet. Ce contact direct avec la communaut� universitaire constituera, propablement, un tournant dans sa vie professionnelle car il n�aura plus de cesse, chaque fois que l�opportunit� lui �tait offerte, � vouloir privil�gier le savoir sur l�ignorance dans la d�signation des nouveaux responsables militaires. En retournant � la vie civile, le colonel Slimane Bouchouareb choisit, dignement, de rester en retrait par rapport � l�agitation politicienne et autres sollicitations mercantiles de la vie quotidienne. Au demeurant, le d�funt, si peu port� sur l�agitation politicienne, �tait, par fiert�, peu enclin � c�der � la pratique du mercantilisme. Dans l�exercice de ses responsabilit�s militaires, le colonel Slimane Bouchouareb faisait preuve d�un rigorisme pouss� � l�extr�me, parfois dans des proportions insupportables. Il veillait, n�anmoins, � respecter, scrupuleusement, les droits statutaires des uns et des autres. C�est lui qui entreprit, par exemple, d�appliquer, � la lettre, le statut de la fonction militaire en refusant, notamment, d�ent�riner les innombrables demandes de radiation de cadres valeureux que des chefs militaires introduisaient la pr�cipitation, sous l�effet de l�impulsivit�. Il n�est pas faux, tout aussi bien, de souligner que le colonel Slimane Bouchouareb manifestait, parfois, de la d�fiance vis-�-vis de l�autorit� hi�rarchique confinant � l�insubordination ! Je me dois d��voquer, pour l�exemple, le risque qu�il accepta de courir � au moins �tre relev� de ses fonctions de directeur des personnels et de la justice militaire � en me pr�tant main forte face � un chef militaire tout puissant � l��poque qui, manu militari, pour un motif fallacieux, voulait interrompre le stage que j�effectuais au Royal College of Defence Studies. C�est au colonel Slimane Bouchouareb que je dois d�avoir pu terminer ma formation en Grande- Bretagne. Parfois, cette d�fiance s�accompagnait d�un sens de la d�rision entendu. Avec le g�n�ral Mohamed Atailia, lorsque celui-ci commandait la 4e R�gion militaire, le colonel Slimane Bouchouareb eut des passes d�armes m�morables et des �changes de mots d�sopilants. Il ne faut pas y voir de l�animosit� primaire ou une impertinence gratuite. Le commandant de la 4e R�gion militaire, parfaitement avis� de l�esprit rebelle de son chef d��tat-major, voulait, vraisemblablement, tester sa capacit� de r�sistance. Il en eut pour ses frais. Mais
le d�funt gardera de cet �pisode un souvenir amus� et plut�t chaleureux �voquant bien plus, chez son ancien chef, �un sens aigu des r�alit�s et une aptitude pragmatique au commandement des hommes�. D�ailleurs, il ne faut pas se tromper sur le v�ritable �tat d�esprit du colonel Slimane Bouchouareb qui �tait capable de grande admiration pour les chefs militaires de l�ANP. C�est, � titre d�exemple, avec beaucoup de d�f�rence qu�il louait les qualit�s du d�funt colonel Kasdi Merbah dont il soulignait �l�abn�gation au travail, la rigueur professionnelle ainsi que la forte conviction patriotique�. Pourtant, mon ami Slimane Bouchouareb eut a �tre confront� � bien des m�saventures avec nos services de renseignement dont certaines se d�nou�rent, pr�cis�ment, dans le bureau m�me de l�ancien directeur de la S�curit� militaire. Telle cette p�rip�tie savoureuse dont le protagoniste fut mon ami le colonel Rachid Bahloul qui seul pourra la restituer, fid�lement et, sans doute, avec amusement. Le colonel Slimane Bouchouareb �tait li� d�amiti�, �galement, avec le g�n�ral Liamine Zeroual, une amiti� dict�e par une similitude de temp�rament forg�, vraisemblablement, par une commune origine auressienne. Est-il besoin de souligner qu�il ne fit jamais appel aux services de son ami pr�sident de la R�publique ? Le colonel Slimane Bouchouareb, qui s�est distingu� par des qualit�s de chef militaire �prouv�, a jou� un r�le consid�rable dans l�impulsion de l�esprit de d�fense, ce ciment qui fonde la coh�sion nationale avec toute la soci�t� qui adh�re aux imp�ratifs de la d�fense de la patrie. Au c�ur du dispositif op�rationnel, le colonel Slimane Bouchouareb a exerc� son commandement avec rigueur et efficacit�, sans jamais commettre d�injustice. Il avait fini par acqu�rir une ma�trise parfaite de la soci�t� militaire et il pouvait identifier les situations de tensions, pr�venir les �tats de crise et m�me r�guler les itin�raires individuels contrari�s. Au sein de l�administration centrale du minist�re de la D�fense nationale, il a d�velopp�, en sus, une capacit� d��coute exceptionnelle en direction de l��lite intellectuelle. Il a pu �tablir des ponts solides de coop�ration avec, d�une part, les universitaires dont il facilita, commod�ment, l�accomplissement des obligations du service national et, d�autre part, les experts auxquels il permit l�acc�s, dans la dignit�, aux activit�s de r�flexion strat�gique au sein de l�ANP. Ceux qui ont eu la chance de le conna�tre dans l�intimit� savent que c��tait un homme chaleureux. Pour les autres, il donnait, en effet, l�image d�un �tre ferm�. Derri�re sa carapace d�apparence rebutante, se cachait une �me �motive, tourment�e et chaleureuse. Cette ambivalence se retrouvait jusque dans les rapports du d�funt � sa famille. Autant il paraissait, publiquement, tyrannique avec les siens, autant il pouvait, � l�abri des regards, leur manifester des marques infinies de tendresse et d�affection. J�ai �voqu� le sens de la d�rision chez le colonel Slimane Bouchouareb. Faut-il voir dans son lieu de s�pulture �un pied de nez� � ceux que le d�funt n�aimait gu�re, ceux chez qui il raillait �la m�diocrit�, la servilit� et, naturellement, la cupidit� � ? �tre enseveli � Poitiers, ville symbole o� Charles Martel stoppa l�avanc�e victorieuse des Arabes, n�est ce pas un geste de d�rision ? Nonobstant les consid�rations familiales particuli�res qui ont conduit � cette inhumation au cimeti�re musulman de Poitiers, le d�funt n�a-t-il pas voulu d�livrer un message? �Tout est � reconstruire dans le monde arabe, notamment en Alg�rie. Pour que les Arabes renouent avec leur marche victorieuse, Il faut absolument qu�ils permettent � la probit� et � l�intelligence de s�accaparer du pouvoir !� C��tait le leitmotiv chez Slimane Bouchouareb � Grand adepte de Bacchus, le Colonel Bouchouareb versait, volontiers, dans la spiritualit� les derniers moments de sa vie. Si, autrefois, il grommelait lorsque j��voquais devant lui les obligations de l�Islam, il finit, progressivement, pressentant, sans doute, la derni�re heure par convenir du message divin : �Au terme de ma vie, disait-il, je comprends qu�il n�y ait de v�rit� que celle de Dieu.� Le c�ur gros, le regard embu� et l��me triste, je ne dis pas adieu � mon ami Slimane Bouchouareb, tout juste au revoir.


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