�La commune de Annaba est mal g�r�e�, c�est l�am�re constatation faite par le wali de Annaba, Mohamed Ghazi, lors d�une r�union avec les �lus de cette commune, � laquelle ont pris part, �galement, les membres de l�ex�cutif de wilaya, le chef de da�ra et des repr�sentants de la soci�t� civile. �Vous devez vous ressaisir pour am�liorer les choses et apporter une r�ponse urgente � la demande citoyenne l�gitime, qui ne trouve pas d��cho�, a averti le wali de Annaba. Il a relev�, � cet effet, les �normes retards dans la consommation des cr�dits allou�s � cette collectivit� locale, qui d�tient encore quelque 911 millions de dinars gel�s, alors que les besoins de la population dans les diff�rents secteurs sont �normes. Cette situation place la commune du chef-lieu de wilaya � la queue des douze communes, avec un taux de consommation estim� � moins de 30%. Pour y rem�dier dans les meilleurs d�lais, M. Ghazi a annonc� la constitution d�un comit� ad hoc, compos� des directions de l�administration locale (DAL) et de celle de la planification et de l�am�nagement du territoire (DAPT), entre autres. Tout en mena�ant de retirer les op�rations de d�veloppement � cette commune, au cas o� elle sera dans l'incapacit� de les cl�turer avant la fin de l�ann�e en cours, et de les transf�rer � d�autres communes tr�s avanc�es dans ce chapitre, le chef de l�ex�cutif de la wilaya de Annaba n�a pas manqu� d��num�rer la multitude de probl�mes dont souffrent les citoyens de la quatri�me ville du pays. Il citera, � ce sujet, le laisser-aller et le refus de recevoir les citoyens, le manque d�hygi�ne, l�absence de l��clairage public dans la presque totalit� des cit�s et quartiers, l�invasion des moustiques et le manque flagrant d�espaces verts dans cette grande m�tropole. En un mot, l�absence d�une strat�gie claire et coh�rente de la part des �lus de cette commune. Les diff�rents intervenants ont mis l�accent sur l'accumulation des probl�mes au sein de cette APC. Le DAL, qui a pr�sent� un rapport pour le moins peu encourageant sur la situation de cette commune, a notamment relev� l�existence de projets de d�veloppement en restes � r�aliser (RAR) datant de... 1998, soit plus de 11 ans. Pour sa part, le chef de da�ra a bross� un tableau peu reluisant de cette commune. Il fera part � ce propos du grand retard dans la d�lib�ration des projets, la rupture du dialogue �lus-citoyens, la non-r�alisation du moindre projet de d�veloppement depuis l�arriv�e � la t�te de cette collectivit� locale de l��quipe actuelle en 2007. Certains �lus n�ont pas manqu� de charger le premier responsable communal et ses adjoints affirmant l�absence de dialogue et le manque d�information au sein m�me de cette assembl�e commune. �Il n�y a que 3 ou 4 personnes qui g�rent notre APC, alors que le reste est totalement ignor�, r�v�le un �lu. Pour sa d�fense, le maire affirmera que �plus de la moiti� des 33 �lus de la commune ne sont d�aucune utilit� � cette collectivit�. Ils ne sont int�ress�s que par les avantages que leur conf�re leur statut d��lus, pour l�int�r�t g�n�ral de la ville, on les voit rarement�, tient-il � pr�ciser. Le citoyen, premier sanctionn� par cette fa�on de g�rer, ne comprend pas tout ce charivari. Il s�interroge en toute l�gitimit� sur le r�le de ceux qu�il a �lus pour prendre en charge ses pr�occupations et non pas pour s�entre-d�chirer pour des questions n'ayant aucun rapport avec celles-ci.