Offrir l�opportunit� � une large population d�acc�der � l�information et � la documentation audiovisuelles dans le domaine de la sant� mentale, tel est l�objectif de des journ�es organis�es depuis hier � Alger. Initi�es conjointement par la Soci�t� alg�rienne de psychiatrie et le Centre national audiovisuel en sant� mentale de Lorquin, elles visent essentiellement la promotion de cet outil didactique. Wassila Z. - Alger (Le Soir) - L�objectif de ces journ�es est de rassembler familles, sp�cialistes et malades autour de films qui sont des t�moignages vivants, expliquait, hier, le professeur Kacha, pr�sident de la Soci�t� alg�rienne de psychiatrie. Il s�agit de stimuler la recherche dans le domaine de la sant� mentale et encourager la cr�ation de films. Certains films techniques nous donnent un aper�u sur les nouveaut�s en mati�re de neurosciences. Effectivement, ce sont de petits films tr�s simples de 6 � 35 minutes, avec des sp�cialistes, des patients et des familles de patients, qui ont �t� diffus�s lors de cette premi�re journ�e. Des courts m�trages qui en disent long sur la psychanalyse, les neurosciences, la g�n�tique, l�autisme, la schizophr�nie, l�addiction et tant d�autres pathologies mentales. Et les t�moignages ont suscit� de longs d�bats entre sp�cialistes en psychiatrie. Dans un entretien avec Axel Kahn, g�n�ticien et directeur de recherche, l�on d�couvre l�intime relation entre la g�n�tique et la psychiatrie. Le professeur Kahn tente, � travers une nouvelle approche, de vulgariser les rapports entre g�n�tique et psychiatrie, nous �permettant de d�passer les clivages id�ologiques et la dichotomie simpliste entre l�inn� et l�acquis�, et ce � travers des exemples bien d�finis : schizophr�nie, autisme et troubles comportementaux. Il conclut par ce commentaire : �L�homme est � 100 % inn�. L�homme est � 100 % acquis et poss�de la plus grande capacit� inn�e : la capacit� d�acqu�rir. � Cela r�sume un peu le but de telles manifestations. Tout aussi �mouvant est le t�moignage d�un patient atteint de schizophr�nie. Un schizophr�ne qui parle de sa maladie dans un bref t�moignage, apportant des r�ponses simples sur une maladie pourtant complexe. Mais l�on constate une pauvret� en mati�re de documentaires dans ce secteur en Alg�rie. Seule une r�alisation d�une demi-heure refl�tant l�audiovisuel en sant� mentale en Alg�rie a �t� pr�sent�e, hier. Il s�agit d�un documentaire sur la toxicomanie, d�finie comme une pathologie psychiatrique, et ses effets sur les adolescents en particulier. En attendant un festival annuel de l�audiovisuel en sant� mentale, ces journ�es demeurent, selon le professeur Kacha, une premi�re�.