L�issue de la Coupe d�Alg�rie, jeudi dernier, dans toutes ses phases, notamment au cours de sa derni�re �tape, la phase nationale en l�occurrence, nous permet de tirer des enseignements, et ce, sur la base des remarques et autres observations soulev�es par de nombreux techniciens. Un d�coupage � revoir Le pr�sent d�coupage a r�v�l� une in�galit� entre les diff�rentes composantes affect�es au sein des r�gions, et ce, qualitativement et quantitativement. La r�gion centre est la plus �toff�e, au vu des �l�ments la composant. A Boumerd�s, � l�occasion des finales de la Coupe d�Alg�rie seniors, le centre a rafl� 9 titres sur les 11 mis en jeu, c'est-�-dire plus de 80 %. Le centre, o� la SN militaire et l�ASA Protection civile ont �t� vers�es au stade des r�gionaux, alors qu�elles �taient auparavant admises lors de la phase nationale, a gagn� de force pour imposer une h�g�monie �vidente, d�autant plus que les ligues de Boumerd�s (RCB), Alger (GSP) et B�ja�a (JST et CAB) y dominaient initialement. Pour permettre aux r�gions de l�Est et de l�Ouest d��merger, n�est-il pas opportun d�apporter un nouveau correctif en proc�dant � un r�am�nagement plus all�g� et plus r�aliste ? L�arbitrage discutable La CNJA a certes r�pondu aux exigences des comp�tions par la d�signation d�arbitres au niveau des zones, des r�gions et aux phases nationales. Toutefois, le m�contentement soulev� par les diff�rents clubs � cause des d�cisions rendues par les juges et la prestation d�arbitres imposent non seulement des questionnements, mais aussi des mesures urgentes. De ces questionnements, il y a l�appr�ciation des coups sur lesquels les hommes au n�ud papillon divergent, rendant des verdicts discutables. La manipulation du scoringmachine est un autre �l�ment qui accentue l��cart. Des mesures � prendre Un recyclage devient imp�ratif, � l�issue duquel une classification de jugesarbitres s��tablira. Au menu de ce recyclage, c�est la technique de boxe et ses gestes qui doivent �tre enseign�s aux arbitres pour une meilleure appr�ciation du coup comptabilis� ainsi que la m�thode de comptage des points sur scoring-machine. La classification des juges-arbitres en 3 s�ries (A, B et C) permettra objectivement de dresser une liste, d�o� la CNJA puisera pour pourvoir aux besoins des diff�rentes comp�tions. Du niveau technique en question Sur ce chapitre o� de nombreuses remarques sont �mises, divergentes de surcro�t, tellement l�appr�ciation de tout un chacun est diff�remment comment�e, il devient �vident de se questionner sur les causes ayant conduit � ce constat ? D�abord, le style des boxeurs alg�riens s�est m�tamorphos� en s��loignant de ce qui est appel� commun�ment le style de la boxe classique. L�ex�cution des coups r�pertori�s en boxe par ces derniers, notamment les crochets et les uppercuts, est souvent litigieuse. Pour de nombreux techniciens et autres anciens boxeurs internationaux, les actuels boxeurs et m�me ceux en �quipe nationale portent des coups irr�guliers et d�routent leurs adversaires. A ces constats amers, la DTN devrait trouver des solutions imm�diates en lan�ant des formations en direction des entra�neurs activant au sein des clubs pour une uniformisation des m�thodes de pr�paration, d�apprentissage et de perfectionnement. Quels enseignements ? En 2007, un travail colossal a �t� projet� et qui s�est traduit par la constitution de l�EN B qui regroupait en son sein une vingtaine de boxeurs, et ce, en sus de l�EN seniors et celles des cadets et juniors. Le travail effectu� a permis aux seniors d�occuper la premi�re place en Afrique et dans le monde arabe en qualifiant, respectivement, 10 boxeurs au Championnat du monde et 8 boxeurs aux Jeux olympiques. Les juniors sont mont�s sur le podium lors du Championnat arabe et les �l�ments de l�ENB � l�occasion des Jeux arabes. La formation des juges-arbitres sur des standards mondiaux y �tait �galement pour quelque chose. Durant l�ann�e 2008, les juniors ont �t� priv�s d�un Mondial et les seniors n�ont pas pu arracher une m�daille olympique pourtant promise. C�est la politique d�faitiste men�e en 2008 par la FAB qui se trouve � l�origine de ces nombreux d�ficits constat�s jusque-l�. Cela est une �vidence ne souffrant aucune �quivoque. Maintenant, ne faut-il pas avancer en entamant le vrai travail ?