Belaribi inspecte l'avancement des travaux de réalisation du nouveau siège du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville    70e anniversaire du déclenchement de la Révolution : un parcours révolutionnaire jalonné d'étapes phares    Texte de loi de finances 2025 : promouvoir l'économie nationale et améliorer le cadre de vie du citoyen    CAN-2025 Algérie-Libéria : les "Verts" décidés à conclure en beauté    Agression contre Ghaza : la vice-Première ministre de Belgique appelle à des sanctions de l'UE contre l'entité sioniste    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 43.799 martyrs et 103.601 blessés    AG élective de la Fédération algérienne des luttes associées : Hamza Doghdogh réélu à la tête de la FALA    Cisjordanie occupée : au moins 12 Palestiniens arrêtés en 24 heures par les forces d'occupation sionistes    Alger : 13 blessés suite au dérapage d'un bus de transport de personnel    Les membres du Conseil de la Nation adoptent le texte de loi de finances 2025    SILA 2024: conférence à Alger sur l'écriture et la transmission de l'histoire    Le président de la République supervise la cérémonie de la 52e édition de la finale    La mise en place prochaine d'une société néocoloniale en France    Inter-régions : Le RC Relizane règle ses dettes envers la LNFA    Le SC Nedroma vise le maintien    Eliminatoires, suite et fin    L'Algérie appelle à une refonte du système international actuel de lutte contre le terrorisme    Saisie de plus de 2 quintaux de viande blanche avariée à Bendaoud    Plusieurs quartiers et cités privés d'eau depuis hier dans la commune d'El Matmar    Deux septuagénaires escroqués à Bir El Ater : un suspect arrêté et condamné    L'UNRWA dénonce le vote «scandaleux» du Parlement sioniste interdisant ses activités    Installation du nouveau wali    Les valeurs humaines et spirituelles de l'Emir Abdelkader mises en avant    Des professionnels de l'édition se penchent sur l'industrie du livre et l'économie culturelle    Un scénario macabre No pasarán !    Algérie-Grande Bretagne: rencontre à la Chambre des Lords sur le partenariat bilatéral    Belaabed rencontre les membres de la Commission nationale des œuvres sociales des travailleurs de l'éducation    Oran: plus de 400 participants aux 8èmes Journées internationales de médecine physique et réadaptation    SILA 2024: l'ANEP présente avec 800 titres et deux nouveautés    Le Président de la République supervise la cérémonie de la 52e édition de la finale de la Coupe d'Algérie de football militaire    La Cour constitutionnelle prend part en Arménie à la 21e réunion mixte sur la justice constitutionnelle    Tizi-Ouzou: enterrement du moudjahid et ami de la Révolution Villar Raphaël Luc à Larbaâ Nath Irathen    Sortie de la 4e promotion d'agents de police    Le projet de loi de Finances pour l'année 2025 adopté par l'APN    Répondre aux préoccupations quotidiennes des citoyens    Séminaire régional de formation au profit d'agents de vulgarisation agricole    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La symbolique de la Mobaya� chez l��mir Abdelkader : question de s�mantique
Par Bariza Khiari*
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 02 - 2010

Je ne suis pas une sp�cialiste de la �mobaya�, th�me pr�cis de ce colloque, j�ai beaucoup appris en �coutant tous les intervenants sur ce sujet, notamment le fait qu�il existe diff�rentes �mobaya�. La plus �lev�e �tant la grande all�geance faite � Dieu, diff�rents versets du Coran venant � l�appui de cette d�monstration. La �mobaya� trouvant ses racines dans les textes religieux d�autres types de �mobaya� peuvent se d�cliner de la principale.
Dans les d�clinaisons, je connais personnellement une forme d�all�geance dans le soufisme entre le ma�tre et le cheminant- disciple. Je voudrais pr�alablement � mon intervention sur l�Emir Abdelkader faire un commentaire sur le terme �mobaya�. Il s�agit d�un probl�me de s�mantique, voire de traduction. Le terme �mobaya� qui est ici vu � travers le titre m�me du colloque �La symbolique de la mobaya� chez l�Emir Abdelkader� est traduit par tous les intervenants par le mot all�geance. J�ai un d�saccord sur cette traduction. Le terme all�geance implique une soumission quasiment � sens unique. Dans ce cas pr�cis, il s�agit davantage d�un pacte que d�une all�geance. Pourquoi ? L�Emir avait une vraie vision de ce que pouvait �tre une nation, il savait qu�il ne pouvait construire une nation alg�rienne sans unifier les tribus et que le talisman de la victoire se trouvait dans l�unit�. Il a donc propos� un projet politique dont la r�ussite d�pendait largement du soutien et de l�unification des tribus. Ces derni�res ont adh�r�. De part et d�autre, ils �taient les acteurs de leur propre vie, de leur propre avenir. C�est pourquoi, je pr�f�re � all�geance qui est un terme passif le mot pacte qui est actif et cela par consid�ration pour les deux parties en pr�sence.
L�Emir Abdelkader : un mod�le positif
J�en viens maintenant � �voquer la grande figure de l�Emir Abdelkader en vous expliquant pourquoi la vie de ce h�ros positif m�a toujours questionn�. Au- del� d�une tr�s modeste proximit� spirituelle, je suis une femme politique et l�Emir Abdelkader, homme aux multiples talents, �tait aussi un homme politique, visionnaire dans sa conception d�un Etat, d�une part, et d�une probit� intellectuelle rare, d�autre part. Comme le disait Levinas : l�exigence �thique s�impose � chaque �tre humain. Elle est l�imp�rieuse responsabilit� qui incombe avec un peu plus de gravit� � l�homme politique qui est � de prendre sur soi le destin d�autrui�. Pour l�Emir Abdelkader, cette fraternit� au sens le plus fort est l�un des fondements du sentiment d�humanit�. Le message de l�Emir d�une grande valeur �thique est � revisiter dans un monde o� pr�dominent le compassionnel et l��motionnel sur un plateau t�l� au d�triment du fond et des valeurs. Un monde domin� par les m�dias o� tout s�efface pour survaloriser et amplifier l��go. Les hommes et les femmes politiques qui se r�clament du message de l�Emir Abdelkader doivent briser le miroir et faire valoir dans leur comportement leurs paroles, leurs actes, ce pourquoi ils exercent un magist�re : l�int�r�t g�n�ral et la justice sociale. C�est en cela aussi que l�Emir Abdelkader reste un exemple et qu�il le restera pour les g�n�rations futures. Il est pour moi un mod�le positif d�identification. Vous l�aurez compris, il est tr�s important de trouver un r�f�rent de ce niveau dans sa propre culture. L�Emir Abdelkader : le soufi L�Emir Abdelkader a su �tre homme d�Etat et strat�ge, r�sistant et guerrier, humaniste et mystique, po�te et administrateur, financier et logisticien, n�gociateur et fin diplomate, et surtout pr�curseur des droits humains, concept pr�figurant celui des �droits de l�homme�. Il s�est distingu� par une rare unit� entre l�action et la pens�e poursuivant aux fronti�res du possible la mise en �uvre de ses principes et valeurs. On ne peut comprendre la personnalit� de cet homme qu�en se r�f�rant � l�enseignement re�u de Mahieddine, son p�re, membre �minent de la Qadiria qui repr�sentait � cette �poque la fibre active du soufisme. Qu�est-ce que le soufisme : il existe plusieurs d�finitions du soufisme. Je vais vous donner la mienne � celle de mon v�cu. Le soufisme est le c�ur de l�islam. C�est la voie de l�unit� dont la r�alit� se trouve au fond des �tres. C�est une impr�gnation dans la face �sot�rique du Livre sacr�, dans la po�sie, la musique, voire la danse qu�il inspire gr�ce � une lecture ou une �coute activ�e. C�est cet art pouss� � l�extr�me qui permet d�aller chercher en nousm�mes l��tat primordial, l��tat d�origine. Ce n�est pas seulement le dogme, c�est l�essence des choses qui am�ne � prendre conscience de son �me. C�est le sens de la spiritualit� telle qu�elle est v�cue par ceux qui cheminent sur la Voie. Le soufisme, c�est se perdre en soi pour mieux se retrouver. Et si l�Emir Abdelkader se perdait en lui-m�me c�est pour mieux trouver une unit� dans l�action qui sera la sienne tout au long de sa vie. Les soufis appel�s les �fils de l�instant� sont paradoxalement aussi les �gens du souvenir� parce qu�ils se rem�morent dans le dikr toute la cha�ne des proph�tes dont chacun manifeste l�un des aspects de la sagesse divine. Ils sont � l�image du socle abrahamique dans le vrai sens latin du mot religion �ce qui relie�. Le soufisme a fourni � l�Emir Abdelkader une source intarissable de lumi�re et d�inspiration en ce qu�il place l�homme en position centrale. L�Emir Abdelkader est ce fils de l�instant, �galement le fils du souvenir mais aussi fils d�aujourd�hui et surtout fils de l�avenir, donc fils de toujours. Ses �crits, son exp�rience sont des t�moignages vivants de la fid�lit� et de la continuit� de cette voie soufie mohammadienne. Cette voie o� le temporel et le spirituel se fondent l�un dans l�autre. C�est dans l��uvre d�Ibn Arabi, pourtant distant de plusieurs si�cles, qu�il va puiser non pas son inspiration mais un langage et un style pour t�moigner de l�indicible. Po�tes tous deux dans la pure tradition arabe, ils n�en seront pas moins capables d�une �criture analytique qui domine dans leurs �uvres respectives. Parmi tous ses �crits, l�Emir Abdelkader laisse � la post�rit� le �livre des haltes� Kitab el mawakif, texte majeur qui nous rappelle la dimension int�rieure et profonde de l�Islam qui, malheureusement, nous fait tant d�faut aujourd�hui. Il nous dit : �Il y a peu d�hommes religieux qui sont les d�tenteurs et des champions de la v�rit� ; quand on voit des personnes sans lumi�re s�imaginer que le principe de l�islam est duret�, rigueur, extravagance et barbarie, c�est la cas de r�p�ter ces mots : la patience est une belle chose et c�est en Dieu qu�il faut se r�fugier.� C�est la vision de l�unicit� de l�existence qui inspirera l�Emir : pens�e et action. C�est cela qui le conduit, loin de se r�fugier dans les d�lices de la conversation avec Dieu, � prendre part aux mouvements de son si�cle. Cette pens�e novatrice est le ferment de la prise de conscience par l��lite du monde arabe de son arabit� et de son islamit� comme creuset culturel et politique. Cette pens�e inspirera, apr�s lui, la nahda, mouvement de l��veil de �renaissance� de la nation arabe. Son influence d�passera le cadre du monde arabe. Le renouveau spirituel initi� par Ren� Gu�non en Occident est issu de l�action bienfaitrice de l�Emir.
L�Emir Abdelkader : un message pour le monde
Les crises que le monde traverse sont autant �conomiques que spirituelles. Le besoin de spiritualit� est inh�rent � la nature humaine et la qu�te de sens doit aujourd�hui �tre prise au s�rieux et c�est � ce titre que le message de l�Emir Abdelkader est moderne et universel. Il fait appel au raisonnement �clair�, � l�interpr�tation rationnelle. Tout en respectant l�originalit� du message mohammadien, il nous rappelle que nous avons dans nos textes scripturaires les outils de notre propre modernit�. Outils qui, malheureusement, sont utilis�s et d�tourn�s par des obscurantistes. L�Emir Abdelkader nous rappelle que l�effort du raisonnement �clair� doit �tre maintenu. Consid�rer que les anciens ont tout apport� et qu�il n�y aurait plus rien � ajouter est une insulte � la cr�ativit� et � l�esprit humain. Pour l�Emir Abdelkader la porte de la connaissance n�est en fait jamais ferm�e. En cela, il y a une v�ritable filiation entre lui et Averroes sur la d�licate question de la foi et de la raison. Pourtant, tous deux n�ont rien c�d� ni � l�un (la foi) ni � l�autre (la raison). Ne dit-il pas : �Les proph�tes ne sont pas venus pour controverser avec les philosophes, ni annuler les sciences de la m�decine, de l�astronomie, de la g�om�trie. Ils sont venus pour honorer ces sciences pourvu que la croyance en l�unit� de Dieu ne soit pas contredite.�
L�Emir Abdelkader : l�unit� dans des identit�s multiples
On d�bat en France de l�identit� nationale et vous savez tous que ce d�bat percute les musulmans de France de mani�re n�gative et violente. Nous assistons � des d�bordements inqualifiables qui stigmatisent celui qui a des origines autres et particuli�rement les musulmans. C�est l�absence de connaissance de l�autre qui est la cause de ces pr�jug�s. Comme le disait Ibn Arabi : �Les hommes sont les ennemis de ce qu�ils ignorent.� Et l�Emir rajoute : �C�est par la v�rit� qu�on apprend � conna�tre les hommes et non pas les hommes qu�on apprend � conna�tre la v�rit�.� A propos des origines, l�Emir disait : �Ne demandez jamais quelle est l�origine d�un homme, interrogez plut�t sa vie, son courage, ses qualit�s et vous saurez qui il est. Si l�eau puis�e dans une rivi�re est saine, agr�able et douce, c�est qu�elle vient d�une source pure.� Ne demandez pas quelle est l�origine d�un homme� surtout ne le demandez pas mais pour lui, les origines c��tait �minemment structurant. Effectivement, les origines sont importantes pour l�individu lui-m�me ; pour le collectif, les origines n�ont aucune importance. Il avait d�j� la r�ponse au d�bat d�aujourd�hui. Parce que les origines, ce n�est pas rien ; c�est aussi important pour un Breton que pour un gamin issu de l�immigration qui vit dans une banlieue. Quand nous luttons, nous avons besoin de ce quelque chose qui s�appelle une origine. C�est un mat�riau indispensable pour s�inscrire dans une histoire collective ouverte aux r�interpr�tations. Plus largement, l�origine v�hicule toute une histoire, une langue, une religion, bref des �l�ments de culture de la tradition qui nous porte. J�ai le droit de dire, comme Raymond Aron, quand on l�interrogeait sur sa jud�it� : �Je suis un citoyen rest� en fid�lit� avec la tradition qui m�a port�.� Ce qui vaut pour lui, vaut aussi pour moi. Il faudra bien admettre que les identit�s plurielles nous concernent tous. L�Emir en faisant l�unit� des tribus ne s�est pas arr�t� aux origines des membres des tribus, ils avaient un projet politique commun. Ils avaient le d�sir de construire tous ensemble une nation. L�Emir Abdelkader avait la m�me d�finition que Renan : �L�identit� nationale c�est une construction de tous les instants.� L�Emir Abdelkader a toujours cherch� l��quilibre entre ces identit�s multiples. Il a toujours cherch� le point de jonction entre des imp�ratifs d�apparence contradictoire : il est l�harmonie des contraires comme le titre du beau livre d�Ahmed Bouyerdene. Unissant en son sein les contrastes, l�Emir est un �tre abyssal dont l��lan embrasse toute l�exp�rience humaine. C�est ce qui le distingue. Ces multiples vies ont trouv� leur unit� par et � travers la foi et l�imp�rieuse n�cessit� d�appliquer avec justice les pr�ceptes qu�il avait appris. Son image d�h�ros positif doit l�emporter sur d�autres repr�sentations de l�Islam, notamment au moment o� le �choc des civilisations� est presque proph�tis�. Guerre et paix, foi et raison, sciences et spiritualit�s, r�sistance et humanisme, nomade et s�dentaire, calme et mouvement, feux de la foi et rigueur de la loi� sa vision globale est l�expression supr�me d�un humanisme musulman � vocation universelle. Il a r�v� de f�conder l�Occident de spiritualit� et d�apporter l�innovation technique en Orient. Ce si�cle actuel parsem� de crises est peut-�tre le sien.
L�Emir Abdelkader : la notion de pouvoir
Le rapport au pouvoir a �t� largement �voqu� pour ce qui concerne l�Emir Abdelkader. Il a �t� rappel� qu�il n�aimait pas le pouvoir pour le pouvoir. Je partage ce point de vue, pour lui le pouvoir c��tait pour am�liorer la condition humaine non pas pour le meilleur des mondes mais juste pour un monde meilleur et surtout pour le respect de son islamit�. L�Emir Abdelkader comme Ibn Arabi avaient un sens aigu du temps, ils connaissaient le temps de l�humain qui est particuli�rement court au regard de la cr�ation. Ibn Arabi fait r�f�rence de fa�on subtile � cette temporalit� dans les futuhat : �Quand dispara�t ce qui n�a jamais �t� et que subsiste ce qui n�a jamais cess� d��tre.� Le premier terme : quand dispara�t ce qui n�a jamais �t� : c�est la prise de conscience que la recherche du pouvoir pour le pouvoir n�est qu�une manifestation d�testable de l��go et que la puissance n�est qu�une illusion. En revanche, le deuxi�me terme �que subsiste ce qui n�a jamais cess� d��tre� : c�est la conscience qu�il n�y a de r�alit� que la face de Dieu, celle qui perdure de toute �ternit�.
Conclusion
Je ne veux pas terminer sans dire encore un mot du soufisme : Jalal Eddine Rumi, grand mystique soufi, nous dit dans un tr�s beau po�me : �Le soufi n�est pas celui qui donne le pain, le soufi c�est celui qui donne la vie.� Si l�Emir Abdelkader ne peut nous donner la vie ; comme mod�le il donne et donnera pour longtemps une direction, voire du sens � notre vie. Enfin, pour terminer sur le th�me de la �mobaya�, je veux vous dire que j�accepte volontiers l�all�geance, voire la soumission totale au sens profond du message de l�Emir Abdelkader : l�amour, l�amour comme errance absolue.
B. K.
*S�natrice de Paris, vice-pr�sidente du groupe d�amiti� France-Alg�rie du S�nat. Invit�e intervenante au colloque Emir Abdelkader du 4 f�vrier au Cercle national de l�arm�e � Alger.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.