Formation professionnelle : C�est de l� que naissent les m�tiers de base, les m�tiers plus ou moins simples et rentables. Or, dans notre commune qui compte environ 17 000 habitants, on ne trouve malheureusement qu�une annexe du centre de formation de Khemis-El-Khechna et qui ne concerne que la gent f�minine. Et les gar�ons ? Il serait donc temps, non pas de r�fl�chir � cette situation, mais d�actionner la proc�dure pour la construction d�un centre de formation dans les meilleurs d�lais possibles. Tourisme : Eh oui ! Pourquoi ne pas reparler de tourisme � l�Arbatache ? Je dis bien reparler, car il n�y a pas si longtemps, notre commune faisait la joie des touristes nationaux et �trangers, par ses vastes for�ts verdoyantes et magiques, par ses barrages miroitants et en particulier le complexe El-Bouha�ra qui faisait la fiert� de toute la da�ra (saccag� durant les ann�es 90 par le terrorisme obscurantiste). L�acc�s � l�Arbatache est devenu tr�s ais� par le passage sur ses terres de l�autoroute Est-Ouest jouxtant toute la rive ouest du barrage de Keddara. L�autoroute avec ses ponts et ses viaducs donne des paysages grandioses. Je prie les membres de la direction du tourisme de la wilaya, ne serait-ce que par curiosit�, de nous faire honneur et de consacrer une journ�e de visite sur site et de l� donner une consid�ration � notre r�flexion. Information : Mot cl� de la civilisation et de l��ducation sociale. Informer, c�est transmettre l�information avec respect. Dans les pays d�velopp�s, celle-ci est devenue un droit. Chez nous malheureusement, elle est inexistante entre �lus et citoyens. C�est ce manque d�information qui entra�ne r�guli�rement certains conflits plus ou moins violents entre ces deux partenaires. Les �lus doivent tenir au courant leurs concitoyens de l�avenir de leur commune en mati�re de projets � r�aliser, des contraintes rencontr�es jusqu�� l�impliquer de pr�s ou de loin dans cette relation constructive. La mise en place d�une strat�gie de concertation approfondie entre les �lus et la soci�t� civile est incontournable. Responsabiliser la soci�t� civile �quivaut � simplifier et diminuer les contraintes des responsables locaux. Et comme nous sommes au XXIe si�cle, il est tout � fait clair que l�information n�est plus au stade du bouche � oreille ou de l�affichage. Chaque APC doit se doter d�un site Internet accessible � tous. Mouvement associatif : L�Etat, seul, ne peut cerner les probl�mes des citoyens dans leur profondeur et encore moins de les prendre en charge. L�implication de la soci�t� civile par le biais des associations ne pourra que catalyser le travail de l�Etat. La politique des comit�s de quartier d�laiss�e par certaines communes devra �tre revue et r�organis�e s�rieusement et qu�elle soit consid�r�e � sa juste valeur. C�est par ces composantes citoyennes que le travail de proximit� (information, sensibilisation, �coute et actions communes constructives) aura un sens et contribuera � la gestion de nos cit�s qui en ont s�rieusement besoin. Je propose donc la mise en place et la r�activation s�rieuse de ces comit�s de quartier ainsi que l�encouragement et l�incitation � la cr�ation d�associations dans les diff�rents domaines d�activit� dans le cadre de la r�glementation les r�gissant. Dans ce m�me ordre d�id�es, je rends hommage � Monsieur le wali de Boumerd�s pour son initiative de rencontre mensuelle avec la soci�t� civile. Malheureusement, elle a �t� de courte dur�e. Il serait tr�s int�ressant de la remettre en pratique. S�curit� : Personne ne peut oublier les ann�es de braise qu�a travers�es l�Alg�rie toute enti�re durant les ann�es 90. L�Arbatache n�a pas �t� �pargn�e, comme la majorit� des villes alg�riennes, par des actions d�vastatrices du terrorisme. Nous avons subi la peur, la terreur et l�humiliation. Dieu merci, et gr�ce aux diff�rents corps de s�curit� nationaux, � notre vaillante et courageuse arm�e nationale et gr�ce � la politique du pardon et � la charte pour la paix et la r�conciliation nationale de notre pr�sident de la R�publique, la qui�tude est revenue dans notre beau pays. Par contre, ce qui est paradoxal, c�est la persistance des barricades, des rues compl�tement barr�es par l�implantation de barres de fer, � m�me la chauss�e. La fermeture pure et simple, la nuit tomb�e, de la rue principale menant � l�Arbatache, obligeant les v�hicules � faire de longs d�tours. Durant la nuit, le village est livr� � lui-m�me : (vol, effraction, tapages nocturnes...). La journ�e, la r�glementation routi�re est totalement absente, (stationnement anarchique, encombrement, aucun respect du code de la route). Tous les trottoirs sont squatt�s par les commerces (caf�s, vente de fruits et l�gumes, alimentation g�n�rales ...) ou compl�tement barr�s par des v�hicules en stationnement. En d�finitive, c�est l�anarchie totale au vu et au su de tous. Il serait, finalement, temps d�examiner cette situation alarmante et appliquer progressivement la r�glementation qui s�impose dans les diff�rents cas rencontr�s, afin d�arriver au moins � un stade �l�mentaire, � savoir : � La chauss�e pour les v�hicules � Les trottoirs pour les pi�tons � Les magasins pour les commerces. La s�curit� du citoyen et de ses biens est du ressort et du devoir de l�Etat, ainsi que la gestion et l'organisation de nos villes. Conclusion : La commune de l�Arbatache, par son �tat actuel, en mati�re d'anarchie urbanistique et de constructions illicites, est r�cup�rable, et de loin, par rapport � d�autres communes de la m�me wilaya. Seulement, il ne faut pas trop tarder � saisir cette opportunit�, vu que cette r�gion est devenue �l�Eldorado� des acheteurs de terrains. L�Arbatache, avec une r�fection du village colonial et une extension r�glement�e dans le respect des plans d�urbanisme, peut devenir exemplaire. Exemplaire aussi pour d�autres communes qui pourront faire de m�me. L�Arbatache, avec ses richesses naturelles et avec ses potentialit�s humaines, pourra sortir de sa l�thargie et en �tonner plus d�un. Messieurs, ayez l�obligeance de me lire attentivement. Consacrez-moi un peu de votre pr�cieux temps et j�en suis s�r, vous serez convaincu, tout comme moi, que ce n�est pas de l�utopie. C�est raisonnable. C�est simple. C�est b�n�fique et rentable pour tous. C�est possible ! K. R. * M�decin de sant� publique � Arbatache