Les r�cents propos du chef de la diplomatie fran�aise n�ont pas laiss� indiff�rente Louisa Hanoune. Elle consid�re la sortie m�diatique de Bernard Kouchner d��inadmissible�. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Bernard Kouchner affirme dans un entretien accord� au Journal Du Dimanche que �la relation entre la France et l'Alg�rie sera peut-�tre plus simple lorsque la g�n�ration de l'ind�pendance alg�rienne ne sera plus au pouvoir. La g�n�ration de l'ind�pendance alg�rienne est encore au pouvoir. Apr�s elle, ce sera peut-�tre plus simple.� Pour la secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs, ce n�est ni plus ni moins qu�une ing�rence. Une position qui selon ses propos, �ne sert m�me pas son propre pays�, dit-elle, pour arriver � des relations �quilibr�es bas�es sur le respect mutuel. Toujours au sujet des relations alg�ro-fran�aises, Louisa Hanoune estime que la question des essais nucl�aires dans le d�sert alg�rien ne peut, en aucun cas, �tre consid�r�es comme prescriptible et que les indemnit�s ne peuvent �tre octroy�es � titre individuel aux personnes ayant souffert des dommages collat�raux mais directement vers�es � l�Etat alg�rien afin que ce dernier puisse prendre correctement en charge les retomb�es de ces essais. La num�ro un du PT s�exprimait � l�ouverture des travaux du bureau de la wilaya d�Alger. Elle a pr�sent� un rapport politique dans lequel, elle a fait un tour d�horizon de l�actualit� internationale et nationale. L�Iran, le coup d��tat au Niger sont au c�ur des pr�occupations du PT qui ne perd pas de vue ce qui se passe au plan interne � l�instar de la visite de la d�l�gation am�ricaine en Alg�rie. Une visite qui aura valeur de test, dit la premi�re dame du PT, car il faudra s�assurer que le gouvernement n�a pas recul� par rapport aux dispositions de la loi de finances aff�rentes aux investissements �trangers en Alg�rie. Les Etats-Unis qui, dit-elle, usent de la politique de la carotte et du b�ton, pourraient tr�s bien exercer des pressions sur l�Alg�rie afin que les dispositions de la loi de finances compl�mentaire ne soient plus appliqu�es.