La gr�ve d�une semaine reconductible d�cid�e par le Cnapest et l�Unpef a paralys�, hier, les �tablissements des trois paliers de l�enseignement, selon les responsables syndicaux. Ce sont les seuls syndicats autonomes � avoir d�cid� de poursuivre la protesta, en d�pit des engagements de la tutelle et de l�annonce des augmentations d�cid�es pour les travailleurs du secteur de l�Education. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Le Cnapest et l�Unpef ont donc maintenu leur mot d�ordre de gr�ve et ignor� l�appel de la tutelle. Ils justifient leur d�cision par le fait que le minist�re de l�Education n�a pas pris en charge les deux autres points de la plateforme de revendications. Il s�agit des �uvres sociales et de la m�decine du travail, dossiers inlassablement revendiqu�s par les syndicats au cours des derniers mois, sans pour autant que les r�unions programm�es avec les responsables de la tutelle aboutissent � un consensus entre les deux parties. Ainsi, et tout en prenant acte des d�cisions annonc�es pour ce qui est des augmentations de salaires, le Cnapest et l�Unpef conditionnent l�abandon des actions de protestation par la prise en charge urgente des deux points de la plateforme de revendications. Les deux syndicats se disent aussi sceptiques quant � la volont� de la tutelle d�annoncer directement ses d�cisions aux syndicalistes. Ils ont, de ce fait, d�nonc� la fa�on de proc�der du minist�re de l�Education qui a consist�, rappellent les syndicalistes, � annoncer les d�cisions qui concernent les travailleurs du secteur par le canal de la presse. La r�union programm�e la semaine derni�re avec les responsables du minist�re n�a pas, par ailleurs, abouti � des r�sultats concrets concernant le dossier de la m�decine du travail. Arguant une politique de fuite en avant de la part de la tutelle, les syndicats gr�vistes �voquent le manque de transparence dans les op�rations de n�gociation. Pour ce qui est du Cnapest, selon son secr�taire g�n�ral, M. Nouar, le syndicat doit respecter les recommandations de son conseil national qui avait d�cid� de ne pas convoquer de r�union si les trois points des revendications en question ne venaient pas � �tre pris en charge par la tutelle. Pour cette raison, le mot d�ordre de gr�ve �tait toujours valable hier. L�Unpef a, pour sa part, jug� les hausses de salaires minimes par rapport au dossier pr�sent� par le syndicat, et ce, comparativement notamment � l��volution du pouvoir d�achat. Ainsi, l�appel lanc� par le ministre de l�Education, suivi de l�annonce des nouvelles hausses des salaires, n�aura pas emp�ch� la paralysie des �tablissements scolaires. La gr�ve devrait donc se poursuivre, pour une semaine reconductible, en attendant une r�action de la tutelle qui, elle, assure r�guli�rement que le dialogue se poursuit avec les syndicats du secteur.