A en croire un bilan r�cent dress� par les services concern�s, une trentaine de cas de main-d��uvre �trang�re exer�ant sans permis de travail ou en situation irr�guli�re a �t� enregistr�e � Tiaret, apprend-on de bonnes sources. A Recha�a, � l�est du chef-lieu de wilaya, l�on d�nombre quelque 14 ressortissants turcs travaillant dans une station de concassage alors que quatre autres dont trois Tunisiens et un Fran�ais activant dans le m�me cr�neau ont �t� recens�s respectivement du c�t� de Ksar Chellala et Oued Lili. L�op�ration de v�rification entam�e p�riodiquement par les services concern�s, pour contr�ler la r�gularit� du s�jour des �trangers sur le sol alg�rien, s�est sold�e par la d�couverte de cinq Africains, � savoir deux Nig�rians, deux Sierra- L�onais et un Malien activant dans le commerce informel. Un Syrien et deux Marocains font �galement partie des ressortissants en situation irr�guli�re localis�s � Tiaret. Dans le m�me sillage, l�on apprend que cinq Russes faisant partie des effectifs de la soci�t� Stranstroygaz et qui se trouvent en situation non conforme � la r�glementation ont �t� verbalis�s. Les m�mes sources pr�cisent que ces travailleurs clandestins ont fait l�objet d�un proc�s-verbal pour �tre pr�sent�s prochainement devant la justice qui d�cidera de leur sort. A noter que, selon certains �chos, ce ph�nom�ne pourrait constituer un biais favorisant le blanchiment d�argent, le soutien au terrorisme ou le financement de la drogue. M. B. La sabli�re Echara sera-t-elle r�glement�e ? Les actes de d�gradation que subit au quotidien la sabli�re �Echara� surplombant la ville se poursuivent et ce, en d�pit des rondes qu�effectuent vainement les protecteurs de la zone. D�s la tomb�e de la nuit, histoire d��chapper aux gardes forestiers et aux barrages des services de s�curit�, des pr�dateurs investissent les lieux pour extraire des quantit�s �normes de ce mat�riau qu�ils �couleront clandestinement � un prix d�passant les 7 000 DA les 5 m3. Sur place, le paysage est des plus d�sastreux. A force de creuser, des crat�res entiers se dessinent sur une superficie s��talant sur des dizaines d�hectares, constituant une v�ritable catastrophe environnementale. M�me les arbres ceinturant les lieux ne sont pas �pargn�s, car abattus par les ennemis de la nature. Des pins de 50 ans d��ge sont coup�s pour �tre r�utilis�s comme des pieds droits dans les constructions ou comme combustible. Le probl�me, aussi grave soit-il, ne semble pas emballer outre mesure les uns et les autres sinon l�on aurait r�glement� selon les modalit�s en vigueur, l�exploitation de cette sabli�re rendue f�brile par la main de l�homme. Il convient de souligner qu�� Tiaret les investisseurs int�ress�s par ce cr�neau ne manquent pas. Pour preuve, en 2006, deux personnes ont tent� de se constituer en Sarl pour justement solliciter l'exploitation de la sabli�re Echara mais aucune suite ne leur a �t� r�serv�e. Ces derniers qui disposent d�une �tude de faisabilit� validant le projet se sont m�me engag�s par �crit � recruter pas moins de 100 agents permanents, d�assurer la disponibilit� du mat�riau et enfin de prot�ger le patrimoine contre les d�gradations. Le dossier en question avait m�me atterri � l��poque entre les mains du chef de gouvernement lequel l�a retransmis aux services de la wilaya pour traitement. A ce jour, les deux postulants, qui ne d�sesp�rent pas pour autant, assistent impuissants � la destruction du patrimoine forestier et au pillage du sable. Alors, le dossier jusque-l� en instance b�n�ficiera-t-il de l�int�r�t souhait� ?