Ils ont �t� sensibilis�s sur les probl�mes �cologiques qui se posent � la r�gion et au pays. Ils sont conscients que dans une situation de laisser-aller g�n�ralis�, la t�che sera rude. Ils ont un potentiel qu�ils veulent mettre au service de la pr�servation de l��quilibre homme/nature. Ils se d�terminent et renforcent la soci�t� civile ; celle qui ne verse pas dans le folklore politique et qui constitue le socle de la d�mocratie. 25 �tudiants, majoritairement des filles, ont adh�r�, en une seule fois, � l�association �cologique de Boumerd�s, AEB. C�est le r�sultat tangible de la journ�e d��tude sur l��cologie marine organis�e, la semaine �coul�e, � la facult� des sciences de l�ing�nieur de l�universit� de Boumerd�s. Les nouveaux recrues sont des �tudiants dans diverses fili�res li�es � l�environnement dans les universit�s de Boumerd�s (UMBB) et de Bab-Ezzouar (USTHB). Ils sont donc arm�s d�un savoir-faire av�r� en la mati�re qu�ils veulent mettre, dans le cadre de la soci�t� civile, au service de la collectivit�. Cette journ�e d��tude a �t�, rappelons-le, organis�e conjointement par l�AEB et le club scientifique de la facult� des sciences de l�ing�nieur de la facult� du m�me nom (FSI). Ce conclave entre dans le cadre d�une journ�e qu�organise r�guli�rement le r�seau associatif implant� dans les pays autour de la M�diterran�e. L�AEB est membre actif dans plusieurs mouvances associatives m�diterran�ennes qui militent pour la protection de la grande bleue. Des th�mes d�importance ont �t� d�battus notamment les probl�mes de pr�servation de la faune et la flore en M�diterran�e. L�intervention de Mme Siridji Rab�a, ancienne doyenne de la facult� de biologie de l�USTHB, �minente sp�cialiste dans le domaine de mouvement des courants marins, a �t� suivie de bon nombre de questions de l�assistance. Nous avons not�, lors des d�bats, que la notion en cours concernant le changement climatique soul�ve des r�serves d�une partie de la communaut� universitaire. Les d�tracteurs de cette nouvelle approche disent que pr�cis�ment elle manque d�arguments palpables. D�o� pour eux (les contradicteurs) l�absence d�un consensus universel en la mati�re. Ils sont convaincus que cela ne reste qu�une question d�argent et que la facture sera, comme toujours, pr�sent�e aux pays de l�h�misph�re sud. Cela pour le contenu d�un volet du d�bat. �Discuter, expliquer, convaincre et se battre pour �viter la rupture nature/homme�, clamait le vice-pr�sident de l�AEB, Khaldoun Lakhdar, qui mod�rait le d�bat. Certains intervenants estiment, par ailleurs, qu�il est n�cessaire de sortir du cadre restreint pour ne pas pr�cher seulement devant des convaincus. Pour eux, il est imp�ratif d�aller vers le citoyen et le sensibiliser afin de l�impliquer davantage dans la lutte contre la pollution. Le pr�sident de l�association, Riad Bendaoud, les a pris au mot. �Nous ne sommes que des b�n�voles. Nous faisons ce que nous pouvons. Nous �laborons des projets et nous bataillons pour les moyens financiers.� Et d�ajouter : �Il ne suffit pas de critiquer ou m�me de proposer sans s�impliquer dans l�action. Venez, battez-vous pour vos id�es et vos projets ! Mettez-vous en situation de nous demander des comptes !� Force est de constater que son discours passionn� a convaincu une bonne partie de l�auditoire. D�o� ces 25 adh�sions. Cependant, les auteurs des observations ne visent qu�� attirer l�attention des responsables de l�association, tr�s active et sur laquelle ils comptent beaucoup. En effet, il y a bien des espaces au sein desquels elle est attendue. Agir au niveau de la population, des institutions publiques, des �lus et du monde industriel pour faire �merger une opinion publique en faveur de l�environnement est une solution. L�action de lobbying sur les d�tendeurs de la d�cision et les pollueurs est susceptible d�engranger des r�sultats positifs. La balle est dans le camp des jeunes.