Les associations �cologiques appellent les pouvoirs � une campagne de traitement des bandes de pins d�Alep, une esp�ce de conif�re � feuillage r�sistant, une bande qui s�allonge sur des dizaines de kilom�tres, jouxtant la RN6, partant du sud de la wilaya en allant vers les Hauts-Plateaux. A d�faut d�un traitement � temps, la bande est infest�e par la chenille processionnaire qui, apr�s son dernier stade (L5), se d�place en file indienne pour enfin s�engouffrer dans le sol et se convertir en papillon. Pour un �cologiste, qui pr�side une association des verts : �Ce genre de vers risque la maladie des yeux, une sorte de trachome, et provoque aussi des d�mangeaisons, qui se traduisent souvent en ecz�mas et demeurent souvent ingu�rissables. La lutte anti-processionnaire, dira-t-il, doit se faire � la f�condation qu�on appelle premier stade (L1) (septembre/ octobre de chaque ann�e) ; maintenant, qu�elle est apr�s son dernier stade (L5), il fallait au moins le ramassage et l�incin�ration.� Des centaines d�hectares des pins � plant�s dans le cadre du barrage vert, et d�autres op�rations de reboisements � sont envahis et ravag�s par les chenilles. Les services des for�ts devront donc agir, car la bande foresti�re avoisine des �tablissements scolaires et des habitations. Infanticide � Oulakak La paisible localit� de Oulakak, extr�me ouest, relevant administrativement de la da�ra de Sfissifa, est en �moi apr�s l�infanticide d�un nouveau- n� ill�gitime, prog�niture d�une jeune fille nomade �g�e d�� peine 17 ans. Les faits remontent en d�but de cette semaine, quand la g�nitrice, atteinte d�une h�morragie, a �t� admise en urgence � l�h�pital de A�n-Sefra. Le diagnostic �tabli par le m�decin fait �tat d�un accouchement illicite. Sit�t inform�e, la police judiciaire de A�n-Sefra a ouvert une enqu�te pr�liminaire, la jeune victime avoua alors les faits de A � Z, et d�nonce ses complices (le g�niteur, son cousin, et l�accoucheuse, une de ses proches), qui l�ont aid�e � se d�barrasser du nouveau-n� en l�enterrant dans une ferme agricole jouxtant le hameau. Notons que l�enqu�te a �t� ensuite reprise en main par la Gendarmerie nationale territorialement comp�tente, et les mis en cause ont �t� arr�t�s et pr�sent�s au parquet qui les a �crou�s.