Bien que les �quipes d��boueurs ne cessent de sillonner la ville, de jour comme de nuit, et que des entreprises cr��es dans le cadre Blanche Alg�rie aient �t� install�es et travaillent en permanence, la ville de Bouira offre toujours cette image d�une ville hideuse et sale. D�aucuns, surtout parmi les �lus et m�me des responsables, imputent cette situation d�insalubrit� de la ville � l�incivisme du citoyen. Un raccourci vite trouv� et qui fait d�gager la responsabilit� des autorit�s quant � cet �tat. Cependant, malgr� une part de v�rit� dans ce constat, la responsabilit� des pouvoirs publics reste enti�re. A commencer par les points n�vralgiques qui sont l�gion dans la ville. Des points laiss�s � l�abandon et qui deviennent des endroits id�aux pour l�amoncellement des d�tritus et autres d�chets. Nous voulons parler des cages d�escalier et des caves de certains b�timents de l�OPGI qui re�oivent �en toute qui�tude� les amas d'ordures et autres sachets noirs que les vents font �chouer dans des endroits qui �chappent � la vue et donc, non g�nants pour �tre nettoy�s. C�est le cas par exemple de la cit� les Eucalyptus situ�e au sud de la ville de Bouira. Des blocs o� r�sident paradoxalement plusieurs directeurs d�ex�cutifs de la wilaya et qui sont construits en sur�lev�, cr�ant en bas du rez-de-chauss�e de l�autre c�t� de la fa�ade principale, des d�charges � ciel ouvert. Plusieurs tentatives ont �t� initi�es par des habitants de ces lieux pour d�gager ces immondices, mais l�architecture des lieux fait que les fameux sachets sont directement emport�s par le vent vers ces endroits, qui forment des culs-de-sac. D�autres cit�s n��chappent pas � ce constat des plus d�solants. Au niveau du quartier Ecotec, situ� � l'ouest de la ville, des habitants nous ont fait part des cages d�escalier mais surtout des caves con�ues pour on ne sait quel but mais devenues, au fil du temps, des bacs � eaux de pluies o�, avec le temps, sont venus s�y ajouter des sacs-poubelles jet�s consciemment ou inconsciemment dedans, cr�ant des mares d�eau stagnante d�gageant des odeurs insoutenables. Pire, avec le temps, ces caves sont devenues vecteurs de toutes sortes de maladies avec la prolif�ration des moustiques mais �galement des rats d��gout dont certains atteignent des volumes qui font fuir les chats. Sans jeu de mots. A toutes ces r�alit�s, sont venues ces derni�res ann�es, c�est-�-dire, depuis que la ville a entam� sa mue avec de multiples chantiers d�am�nagements en tous genres, se greffer d�autres ph�nom�nes. Il y a ces trottoirs d�fonc�s par des bulls puis abandonn�s tels quels pendant de longs mois sans que l�on sache les raisons du retard de leur ach�vement et ces avaloirs, ces conduites d�assainissement que l�on d�fonce par endroits toujours dans le cadre des am�nagements, et qui sont laiss�s tels quels pendant plusieurs semaines pour ne pas dire des mois, avec tous les d�sagr�ments pour les riverains. D�ailleurs, � ce sujet, l�exemple de la gare routi�re, o� se trouvent plusieurs bureaux de presse dont le Soir d�Alg�rie, est plus qu��difiant. Pour l�anecdote, lorsque le wali de Bouira avait rendu visite � ces bureaux, en d�cembre 2008, il �tait oblig� de traverser un cloaque pour s�y rendre aux bureaux de la D�p�che de Kabylie et le Soir d�Alg�rie. Et pour l�histoire, l��tat dans lequel il avait trouv� le trottoir est toujours le m�me� 18 mois apr�s. Cela m�me si des travaux y ont �t� engag�s depuis et la route qui �tait alors exigu� est aujourd�hui �largie en double voie. Cela �tant, m�me au niveau des autres chefs lieux des communes, le constat n�est pas aussi reluisant.