Le président américain prononcera, demain, un discours pour parler d'El Qods. La presse note qu'il pourrait instaurer l'ambassade de son pays à El Qods. Il pourrait également reconnaitre El Qods capitale d'Israël. Une décision à grands enjeux. Contrairement à certains de ses prédécesseurs qui ont tenté de relancer le dialogue engageant la Palestine et Israël pour la paix, le président a choisi. Il exprime le soutien à Israël face à la Palestine. Le président américain a dés son élection dénoncé le vote de l'ONU contre la continuité de la colonisation des terres palestiniennes par Israël. Une caution pour le Premier ministre d'Israël, Netanyahu, qui a relancé la colonisation, fort du soutien de Washington. Aujourd' hui, le président américain cherche à instaurer l'ambassade de son pays à El Qods. Il pourrait reconnaitre El Qods capitale d'Israël, note la presse. Il prononcera demain un discours dans lequel il annoncera des décisions hostiles à la Palestine, écrit la presse. L'abandon de la Palestine par certains pays arabes encourage le président américain. Les enjeux sont très importants. Il y a quelques jours, le Premier ministre d'Israël, Netanyahu, a été dénoncé par des dizaines de milliers de personnes qui ont protesté en Israël contre la lenteur de l'enquête pour corruption dont est l'objet le Premier ministre de ce pays. Netanyahu tenterait d'obtenir le soutien de la population d'Israël avec la reconnaissance par Washington d'El Qods capitale de l'Etat hebreu. Le président américain impopulaire dans son pays tenterait d'obtenir le soutien du lobby juif en Amérique par la reconnaissance d'El Qods capitale d'Israel. Les pays arabes et les Palestiniens mettent en garde le président américain contre le danger de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël et d'y déplacer l'ambassade américaine. Voici pourquoi sa décision est potentiellement lourde de conséquences. Le président américain pourrait renoncer à déménager l'ambassade, mais annoncer la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, selon des informations de presse. L'Etat d'Israël est créé en 1948, et fait d'El Qods Ouest sa capitale, El Qods Est étant alors géré par la Jordanie.Israël s'empare d'El Qods Est au cours de la guerre des Six-Jours en 1967 et l'annexe. Une loi fondamentale entérine en 1980 le statut d'El Qods comme capitale éternelle et indivisible d'Israël. La communauté mondiale ne reconnait pas El Qods capitale d'Israel. Les Palestiniens revendiquent El Qods comme la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. En 1995, le Congrès américain a adopté le Jerusalem Embassy Act appelant les américains à instaurer l'ambassade. La ville de Jérusalem est depuis 1950 la capitale de l'Etat d'Israël, dit le texte. Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama ont refusé la reconnaissance d'El Qods capitale d'Israel. Le président américain a été mis en garde de maintes parts contre l'explosif d'un déménagement. Mais il est aussi soumis aux pressions d'une partie de son électorat chrétien favorable à El Qods comme capitale. Certains pays, dont l'Arabie saoudite, ne peuvent s'opposer à la Washington parce que dépendant des américains pour l'accord du contrat des 460 milliards de dollars d'armes. La Turquie met en garde contre une grande catastrophe La Turquie a mis en garde hier contre une reconnaissance par Washington d'El Qods comme capitale d'Israël, estimant qu'une telle mesure provoquerait «une grande catastrophe».Modifier le statut «historique» de Jérusalem entraînerait «une grande catastrophe» et «mettrait fin au processus de paix», a déclaré le porte-parole du gouvernement turc Bekir Bozdag lors d'une conférence de presse. Une telle décision par l'administration américaine ouvrirait la voie à de nouveaux affrontements, à de nouvelles disputes, à davantage d'instabilité dans la région, à des événements imprévisibles, a-t-il dit.Cette mesure n'aurait aucun avantage pour Israël, aucun avantage pour d'autres pays ou pour la région. Prendre cette mesure qui n'a rien d'avantageux ne servirait à rien d'autre qu'à risquer d'entraîner la région sur la voie d'une nouvelle catastrophe, a insisté M. Bozdag. Jared Kushner, conseiller du président américain, a noté dimanche que Donald Trump mettait la dernière main à sa décision sur un éventuel déménagement de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers El Qods. Théoriquement, selon le département d'Etat américain, M. Trump doit décider lundi s'il renouvelle, comme l'ont fait chaque six mois tous ses prédécesseurs et lui-même en juin, une clause dérogatoire à la loi qui impose, depuis 1995, d'installer l'ambassade à Jérusalem. Ou alors s'il donne son feu vert à ce déménagement, comme il l'a promis.Israël considère la Ville sainte comme sa capitale «éternelle et réunifiée», mais les Palestiniens estiment que El Qods Est doit être la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.Lors d'un entretien téléphonique dimanche avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas, le président turc Recep Tayyip Erdogan a insisté sur la nécessité de la création d'un Etat palestinien indépendant «avec El Qods Est comme capitale».