Les palestiniens continuent la protestation contre la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël. Un mois après la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël, les palestiniens continuent à exprimer leur colère contre cette décision. L'armée d'Israël réprime les protestataires. Les militaires israéliens ont réprimé une contestation des Palestiniens organisée à Ramallah en protestation contre la décision des Etats-Unis sur le statut d'el Qods. Selon l'agence de presse iranienne Mehr, les forces de l'armée d'Israël s'en sont pris aux palestiniens qui protestaient à Ramallah contre la décision du président américain de reconnaître Qods comme capitale d'Israël. Selon ce texte, les militaires israéliens ont réprimé la manifestation pacifique des Palestiniens dans le village de Nabi Saleh, près de Ramallah, en Cisjordanie. Des dizaines de Palestiniens ont été blessés par balle et plusieurs autres ont été asphyxiés pour avoir inhalé du gaz lacrymogène. Des villages palestiniens comme Nabi Saleh sont régulièrement envahis par les soldats d'Israël. Des militants des droits de l'homme notent que les enfants sont régulièrement battus et torturés en détention. Chaque année, des centaines de personnes passent par les prisons d'Israël, accusées d'avoir jeté des pierres. Un important nombre d'enfants sont jugés dans les tribunaux. Il y a un mois, le président américain a reconnu Al Qods occupée comme capitale d'Israël. La décision illégale a été dénoncée par la communauté mondiale. La Ligue arabe a dénoncé la décision du président américain, mais n'a entrepris aucune décision concrète pour contrecarrer la reconnaissance d'Al Qods comme capitale d'Israël. L'Organisation de la conférence islamique a également dénoncé la reconnaissance par le président américain d'Al Qods comme capitale d'Israël. Depuis un mois, aucune décision concrète n'a été initiée contre la décision illégale initiée par le président américain. Le président turc, Erdogan, a noté qu'il annule la coopération diplomatique avec Israël mais n'a pas tenu promesse. L'Iran est l'un des rares pays qui a défié Washington et reconnu Al Qods comme capitale éternelle de la Palestine. Un mois après la reconnaissance d'Al Qods comme capitale d'Israël, les palestiniens sont presque seuls à combattre la décision illégale du président américain. L'intifadha continue un mois après. Peu nombreux sont les pays musulmans qui restent solidaires avec la Palestine contre la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël. Parmi les pays engagés aux côtés de la Palestine, l'Algérie dont les principes sont restés inébranlables contre la colonisation. Le premier ministre d'Israël, Netanyahu, est, lui, pour la colonisation des terres palestiniennes, encouragé par le président américain. Hier, des milliers de personnes ont protesté dans la rue contre la corruption menée par Netanyahu. Le premier ministre d'Israël, accusé de corruption, tente d'obtenir les faveurs de la population en relançant la colonisation des terres palestiniennes. La reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël est dans l'intérêt personnel de Netanyahu poursuivi pour corruption. Le premier ministre d'Israël sacrifie la Palestine pour obtenir l'abandon de l'accusation de corruption à son encontre. Israël qui se targue d'être une démocratie a cédé avec la promulgation d'une loi, par la Knesset, interdisant aux policiers de rendre publiques les informations concernant l'enquête pour corruption contre Netanyahu. Pour la Palestine, le combat continue pour Al Qods. Israël expulse les migrants Pour mettre en œuvre sa politique d'expulsion des migrants en situation irrégulière, africains pour l'essentiel, Israël cherche à recruter environ 140 personnes et ne rechigne pas sur leur rémunération, plutôt attractive. En Israël, l'Autorité pour la population et l'immigration, le service en charge d'appliquer le programme israélien d'expulsion des migrants en situation irrégulière, a annoncé vouloir engager 100 inspecteurs pour des contrats d'une durée de deux ans, ainsi que 40 enquêteurs en charge d'examiner les demandes d'asile, selon le quotidien Hareetz. Loin de s'embarrasser des états d'âme qu'on peut trouver dans les pays européens, Tel-Aviv a annoncé le 3 janvier 2018 le lancement de ce programme dans lequel les quelques 40 000 migrants, principalement érythréens et soudanais, auront le choix entre l'expulsion et l'incarcération. C'est pour le mener à bien que l'Autorité pour la population et l'immigration s'est lancée dans une vaste campagne de recrutement. Cette dernière a publié une annonce, repérée par le journal Hareetz le 12 janvier, soulignant la nature du travail demandé, à savoir la tenue d'audiences pour les demandeurs d'asile, interroger et fournir des preuves que certains d'entre eux sont prêts à partir «volontairement» ou encore surveiller que ces derniers retournent bien dans leur pays d'origine ou ailleurs. Une autre partie du travail consiste à trouver les migrants en situation irrégulière, à prendre connaissance de leur histoire et à enquêter sur leur employeur. Un travail pour lequel aucun diplôme n'est requis, mais où une expérience en combat ou en sécurité est «un plus», selon l'annonce. En dehors d'une «paie appropriée», les personnes qui iraient au bout de leur contrat se verraient attribuer un bonus pouvant aller jusqu'à 30 000 shekels, soit plus de 7200 euros.