Des flaques d'eau, pour ne pas dire des mares, partout, des nids-de-poule, des chaussées abîmées, déformées après des travaux bâclés et de la gadoue qui vous colle aux chaussures. L'état de nos routes déjà bien endommagé, empire d'avantage, à la moindre des précipitations en cette période de saison des pluies et particulièrement là où il n'y a pas d'avaloir ou que le nivellement de la chaussé est de moindre qualité. Un spectacle désolant auquel les autorités locales ne prêtent que peu d'attention. Chez les élus de la commune, chacun y va de son propre argument pour justifier l'état de dégradation du réseau routier. C'est alors que les tranchés qui n'ont pas été bitumés, se creusent d'avantage pour devenir de véritable danger et dans certaines chaussées en plein centre ville de Chlef, ils sont un peu partout, rendant la conduite aux usagers de la route, très difficile notamment au niveau des deux tunnels menant à hay Chara, la ruelle menant à hay Arroudj. Cela incombe aux travaux de réalisation du réseau d'alimentation en eau potable dont l'entreprise chargée de la réalisation du projet reste l'unique responsable. D'après certains automobilistes, cette entreprise ne remet pas la chaussée à son état initiale après chaque opération réalisée et pourtant c'est mentionné sur le cahier des charges. L'emprunt de ces chaussées après les chantiers, par des milliers de véhicules par jour, fait que les tranchés laissés par l'entreprise prospèrent et deviennent un véritable problème sur les ruelles et boulevards en posant un problème de sécurité et constituent un potentiel danger pour les automobilistes. Les automobilistes affirment que «rouler dans des rues ou existent ces trous peut causer beaucoup de dommages aux véhicule léger, en s'en prenant en premier lieu à la suspension, aux pneus et autres dégâts sur la tôle et le par brise s'il est un peu fissuré». Pour Ahmed chauffeur de taxi, la réparation des dégâts causés par l'entreprise chargée de la réalisation du réseau d'AEP n'est pas suffisante, il faudrait plutôt réhabiliter la chaussé en profondeur. Quant à certain chemin communaux, qui ne connaissent pas encore se que le développement veut dire, il est difficile de l'emprunter sans rencontrer un groupement de nids de poule dont certain par endroits, s'étendent de long en large sur toute la chaussée. La présence de «nids de poule» sur le bitume, pousse les automobilistes à modifier la façon de conduire. Et à force de conduire de gauche à droite de la chausse pour éviter les «nids de poule» qui la jonchent, la conduite, même pour les conducteurs les plus expérimentés ou les plus prudents, devient dangereuse. La situation est telle que l'on a de la peine à comprendre que la DTP ou l'APC ont sûrement oublié le recensement de ces artères devant être prises en charge, celles-là, sauf à vouloir enrichir les mécaniciens. Ce qui est encore frappant est que même des particuliers procèdent au placement de ralentisseurs devant leur domicile, comme pour protéger leurs enfants des dangers des véhicules roulant à vive allure, sans être inquiétés. Signalons, enfin, que les autorités locales prévoient de prendre en charge ces préoccupations une fois les travaux de rénovation du réseau d'AEP terminés. D'ici là, les automobilistes continuent à vivre le calvaire de la dégradation de la chaussée et ils se demandent, pourquoi doit-on acheter la vignette ?