L'Arabie saoudite a créé le wahhabisme, moteur idéologique du terrorisme. L'aveu est du prince héritier Mohamed ben Salmane qui dit, à ceux qui veulent le croire, que le royaume a abandonné cette politique hostile. Le prince héritier Mohamed ben Salmane reconnait que l'Arabie saoudite a utilisé la religion pour des buts politiques. Une manoeuvre qui a créé le chaos dans nombre de pays dans le monde avec la création du wahhabisme, moteur idéologique du terrorisme. Dans une interview accordée à The Washington Post, le prince héritier Mohamed ben Salmane a révélé que Riyad avait propagé le wahhabisme pendant la guerre froide, à la demande de ses alliés occidentaux afin de contrer l'URSS. Selon Mohammed ben Salmane, l'idéologie wahhabite avait été propagée au cours de la seconde moitié du XXe siècle par Riyad à la demande de ses alliés occidentaux, afin de contrer l'influence de l'Union soviétique dans les pays musulmans. Le prince héritier saoudien a fait cette déclaration lors d'une interview à The Washington Post à l'occasion de sa visite diplomatique aux Etats-Unis. «À l'origine, c'est à la demande de nos alliés que nous nous sommes investis dans la création d'écoles coraniques, de mosquées et dans la propagation du wahhabisme dans le monde musulman», a-t-il révélé. Mohammed ben Salmane a expliqué que le but de l'opération «était d'empêcher une influence de l'Union soviétique dans le monde musulman». «Nos alliés ont exigé de nous que nous utilisions nos ressources pour accomplir cette tâche», a-t-il précisé. Il a admis également que «les gouvernements saoudiens successifs se sont égarés» et qu'il était urgent «aujourd'hui d'œuvrer à un retour à la normale». S'agissant du financement du wahhabisme, Mohammed ben Salmane a assuré qu'il «provient en grande partie d'institutions privées basées dans le royaume» et qu'il ne s'agissait pas d'une politique d'Etat. L'Arabie saoudite fait tout pour satisfaire Washington, même après après la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël. L'Arabie saoudite dirige une coalition arabe menant une guerre contre les civils du Yémen, et a besoin de la caution de Washington pour ne pas être dénoncée. Washington a, de son côté, besoin de l'Arabie saoudite pour la création d'u front arabe contre l'Iran. L'Arabie saoudite applaudit mais la coopération diplomatique engageant Doha et Téhéran ne favorise pas la concrétisation de l'initiative. C'est alors que l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes et le Bahreïn ont instauré un embargo contre le Qatar pour le convaincre à arrêter de coopérer avec l'Iran. Doha refuse. Washington convoite également l'argent de l'Arabie saoudite. Pendant le séjour à Washington, le président américain a dit, en présence du prince héritier, que l'Arabie saoudite est un pays riche et qu'une partie de la richesse doit revenir à Washington.