La Russie, l'Irak, l'Iran et la Syrie lancent une nouvelle coalition dans le Golfe, perspective d'une nouvelle configuration dans la région. Il y a quelque temps, le président russe, Poutine, a dit que l'époque de l'unipolarisme caractérisée par la domination du monde par Washington, est révolue. L'influence gagnée par la Russie dans le monde change la carte géopolitique. Dans le Golfe, la coalition créée par la Russie, l'Irak, l'Iran et la Syrie, est une illustration de la nouvelle réalité. Le Kremlin, Téheran, Baghdad et Damas luttent contre les terroristes de Daech, Front El Nosra, Djeich El Islam et Ahrar El Cham, soutenus par certains pays du Golfe. La coopération engageant ces pays est appelée à être renforcée au niveau du renseignement, diplomatique et politique. Des responsables militaires et sécuritaires de l'Iran, de l'Irak, de la Syrie et de la Russie ont tenu jeudi une réunion à Bagdad pour coordonner leur lutte contre le terrorisme. Il y a quelques jours, Baghdad et Damas ont coordonné une action militaire contre Daech aux frontières. La coopération est concrétisée par la coopération qui intéresse également la Turquie qui dit que le pays et l'Irak préparent une action militaire. La Turquie qui, avec la Russie et l'Iran, initie la relance des négociations engageant Damas et l'opposition. Le président turc, Erdogan a été écarté de la nouvelle coalition parce qu'il a salué les frappes menées par Washington, Paris et Londres contre Damas. La nouvelle coalition a dénoncé les attaques. Certains pays, dont l'Arabie saoudite, ont salué les attaques. La Russie, l'irak, l'Iran et la Syrie prônent le renforcement de la lutte contre les terroristes. «La coopération sur le plan du renseignement engageant les quatre pays pour des objectifs communs et des missions contre le terrorisme a été une expérience réussie pour ramener la stabilité et la sécurité et doit être la base de la coopération future», a dit le ministre iranien de la Défense, le général Amir Hatami, qui se trouve en visite officielle à Baghdad. La coopération engageant ces pays ne peut pas être appréciée par Washington qui tente d'occuper une partie de la région. Le déploiement des militaires russes dans la région est un obstacle aux ambitions de Washington, accusé par Damas, le Kremlin et Teheran de soutenir les terroristes de Daech.