Le journal El Periódico rapporte que les gardes-côtes de la Guardía Civil (gendarmerie) ont intercepté, hier à l´aube, au large de Cabo de Gata, une patera avec 17 présumés ressortissants algériens à bord. L'identité algérienne de ces harraga est plausible dans la mesure où cette localité, située dans la région d´Almeria, est devenue depuis 2006 la destination privilégiée du trafic de l´immigration clandestine vers l´Espagne depuis l´ouest oranais. L´embarcation de fortune avait été localisée, en pleine nuit, alors qu´elle se trouvait à quelque 19 miles (35 km environ) au sud-ouest de Cabo de Gata, par un navire de la Marine nationale espagnole qui avait aussitôt alerté les unités de surveillance côtière. A leur arrivée au port d´Almeria, tous ces harraga étaient en bonne santé, selon l´équipe médicale de la Croix-Rouge espagnole qui leur prodigué soins et vivres. Ce groupe de ressortissants algériens a eu plus de chance que les 42 Subsahariens dont la patera à bord de laquelle ils effectuaient la traversée depuis la côte marocaine a échoué en haute mer. Sitôt après avoir secouru les Algériens, les vedettes de la Gendarmerie espagnole avaient repris le large dans l´espoir de secourir 30 ressortissants africains parmi lesquels il y avait des femmes dont certaines étaient enceintes. Les gardes-côtes espagnols étaient toujours à la recherche de 12 autres Africains manquants depuis le naufrage de la patera .