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CHLEF: La prolifération des moustiques étonne les Ténesiens
Publié dans Le Temps d'Algérie le 28 - 07 - 2018

A Ténès, les moustiques sont-ils une fatalité ? Une question, tout à fait innocente, que l'on se pose face à la prolifération de ces insectes en cette saison estivale, qui s'annonce apparemment difficile.
D'ailleurs, bien avant l'été, les habitants de la ville de Ténès et ses agglomérations, notamment des quartiers populaires rencontrent bien des difficultés à trouver le sommeil en raison de la prolifération des moustiques, phénomène qui prend des seuils incontrôlables des semaines avant l'amorce de la saison estivale, et ce, en l'absence d'actions de démoustication régulières, méthodiques et répondant aux normes appropriées. Les quartiers de la perle du littoral algérien et bien d'autres cités populaires, appréhendent la période estivale durant laquelle ces coléoptères attaquent sans «pitié». Ils sont une véritable source de nuisance pour les adultes et un peu plus pour les enfants en bas âge qui sont confrontés aux désagréments de la canicule qui a sévi durant la semaine écoulée, favorisant la prolifération des moustiques.
Durant la nuit, rien ne semble arrêter ces «suceurs de sang», a affirmé une mère d'un bébé de six mois. Ni les insecticides ni aucune mesure de prévention ne sont arrivés à éradiquer ces bestioles qui rendent nos nuits pénibles et dures à supporter. Chaque année, a-t-elle estimé, c'est la même rengaine, la campagne de démoustication est absente et c'est le citoyen paie la facture de ce laxisme incompréhensif et impardonnable de la part des uns et des autres (APC, OPGI, etc....). Ces insectes nés dans les caves des bâtiments inondés, notamment ceux de la CNEP près de l'ancien abattoir de Ténès, dérangent de jour comme de nuit la population déjà abattue par une chaleur estivale suffocante même près de la mer. La population de Ténès ne savent plus quoi faire pour endiguer cette invasion, comme le souligne un résidant des bâtiments de la Marina, en face la plage. «Chaque saison estivale, des essaims de moustiques envahissent nos habitations et nous piquent jour et nuit. Le visage, les bras et les jambes de mes deux petits enfants sont enflés et maculés de rouge par des gros boutons. Je les ai emmenés au médecin pour les soigner. Il leur a donné une crème anti-gratouille, à base de corticoïdes pour le gonflement, mais les rougeurs y sont toujours. Cette année, les moustiques sont plus voraces que d'habitude! Cela devient insupportable !». Aujourd'hui, les moustiques sont à l'origine du calvaire que vivent les citoyens au quotidien, même à l'hôpital de Ténès les malades et le personnel en souffrent à longueur d'année. «Ici, les moustiques n'hibernent pas.
On les trouve en hiver comme en été», dit une infirmière rencontrée à l'hôpital de Ténès. Espérer un été sans moustiques est devenu au fil des ans un rêve inaccessible pour ceux qui ne disposent pas de moyens suffisants pour venir à bout de ce problème qui s'aggrave d'année en année, en l'absence d'une prise en charge sérieuse et scientifique a, par ailleurs, souligné un ancien pêcheur désespéré et incombant cette situation au non-respect des normes d'hygiène par les habitants notamment. L'insalubrité et l'inondation des caves des immeubles où se multiplient les moustiques à volonté grâce à un environnement adapté favorisé par les eaux stagnantes et puantes, causent moult désagréments aux habitants qui au lieu de réagir, semblent «indifférents» à ce problème de santé publique. Avec cette prolifération inquiétante de moustiques, les Ténèsiens redoutent fort la présence de moustique tigre. Cette espèce, peut provoquer de graves maladies à virus comme les Chikungunya, dengue ou Zika et qui a fait son apparition déjà dans quatre wilayas du pays, selon les services spécialisés de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA). Il faut savoir que le moustique tigre prolifère en zone urbaine, s'adapte facilement aux différents biotopes et ses œufs résistent longtemps à la dessiccation, c'est-à-dire l'action de dessécher le milieu dans lequel ils se trouvent, indiquent les mêmes services de l'IPA. Concernant les mesures prises ou à entreprendre, les services spécialisés de l'IPA estiment que la propagation de l'insecte est une «menace réelle pour les wilayas du littoral algérien et les zones humides», expliquant que «Ses larves se développent essentiellement dans des gîtes larvaires produits par les habitants eux même (récipients, ustensiles, pneus usagés, etc. abandonnés et contenant de l'eau». Ils font observer, enfin que les traitements insecticides, dits «de confort» recommandés pour réduire la nuisance, «ne doivent pas être réalisés à long terme car ils peuvent causer une résistance aux insecticides utilisés». A vrai dire, la prolifération de ces insectes étonne et irrite les riverains qui se demandent, encore, comment les services compétents n'ont pas bougé le doigt pour lutter contre la prolifération des moustiques.


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