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Chaâbi: Les chanteurs aiment la facilité
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 08 - 2018

Tout le monde sait que depuis deux décennies ou plus, le Chaâbi stagne. Après la chanson El Assima de Abdelmadjid Meskoud qu'on rediffuse à ce jour sans qu'on s'en lasse, aucun chanteur de Chaâbi n'a pu nous offrir un tel succès.
En effet, depuis des dizaines d'années, des chanteurs connus et moins connus sont programmés dans les salles de spectacle et les espaces publics de la capitale et d'ailleurs et passent sur les chaines de télévision publiques et privées mais aucun d'eux n'a pu enregistrer, une chanson à succès comme c'était de coutume dans les années 1970 – 1980. A notre connaissance, la dernière chansonnette à grand succes a été El Assima de Abdelmadjid Meskoud, sortie en 1989 ou à un degré moindre Ya Moulet El âin Ezzrqa de Reda Doumaz. Pourquoi aucun chanteur n'a pu enregistrer une chanson d'aussi bonne qualité depuis ? Les motifs sont multiples. C'est vrai que la période de la decennie noire qui a pratiquement bloqué toutes les activités artistiques a eu un effet négatif mais on ne devrait plus se cacher derriere ce motif. La disparition de grands paroliers et compositeurs tels que Bati et Hachlaf et l'arrivée de réalisateurs et programmateurs d'émissions télévisées et de concerts qui ne sont pas du tout exigeant pour ce qui est de la qualité des produits proposés sont par contre le motif principal de cette stagnation.
La course vers l'argent
En effet, si dans les années 1970, la télévision algérienne éxigeait aux chanteurs de belles paroles, de belles musiques et une interpretation parfaite, aujourd'hui, les chaines nationales et privées programment des chanteurs se déclarant professionnels pour passer avec des textes qu'ils écrivent eux-mêmes. Et même si certains, ont trouvé l'astuce en proposant des textes anciens de grands poetes tels que Ben Msaib ou Lakhdr Benkhlouf, ils ne daignent même pas apprendre les paroles car on leur permet de mettre devant eux un pupitre, c'est-à-dire le cahier.
On se demande comment un chanteur qui n'apprend pas son texte, peut il interpréter une chanson à l'aise. On se demande aussi pourquoi, ces chanteurs tentent d'écrire eux-mêmes les paroles, composer eux-mêmes la musique alors qu'ils ne sont ni paroliers, ni compositeurs. Il parait que c'est pour gagner plus d'argent au niveau des droits d'auteurs. Ces chanteurs, ne savent t – ils pas qu'ils gagneraient beaucoup plus s'ils enregistrent un grand succés en se faisant aider par des gens du domaine? Ne savent -ils pas qu'au niveau mondial, les chanteurs qui peuvent écrire et composer sont très rares ? En France, par exemple, il n'ya que quelques chanteurs qui ont écrit, et pas toujours leurs chansons. C'est le cas de Leo Ferré, Georges Brassens et Jaques Brel. En Algérie, il y'a aussi quelques chanteurs tels que Rabah Driassa qui peuvent écrire et composer mais c'est toujours une rareté.
L'exemple à suivre
Les plus grands chanteurs algériens des années 1960 – 1970 tels que Rachid Souki, Guerouabi, Hassan Said et Boudjemâa El Ankis nous offraient régulièrement de belles chansons car ils laissaient l'écriture du texte et la composition musicale aux spécialistes et ne s'occupaient que de l'interprétation. Et même, pour cette spécialité, ils trouvaient de bons conseils auprés des grands compositeurs et musiciens comme Maâtti Bachir, Mohamed Mokhtari Mustapha Skandrani etc...
Les chanteurs d'autrefois produisaient des succès car ils étaient bien entourés et avaient la volonté.
Ceux d'aujourd'hui n'ont qu'à suivre leur voie pour avoir leur valeur. Il faut dire que même les chanteurs connus tels que Chaou Abdelkader, Abderrahmane Koubi, Youcef Toutah etc, sont tombés dans le piege de la facilité en ne faisant même pas l'effort d'apprendre un texte. Il y'a toutefois des exceptions chez quelques vrais chanteurs tels que le dernier des maitres de la chanson Chaâbi Mazouz Bouadjadj ou de Abdelkader Cherchem qui tient à suivre la voie de son maître Hadj M'hamed El Anka. L'exemple de ces dernieres est à suivre pour que le Chaâbi retrouve sa place d'antan.


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