Le secrétaire générale du FLN, Djamel Ould Abbès, a assuré, hier, que l'ère de la «chkara» est révolue, assurant qu'aucune corruption ne sera tolérée. Hier, lors d'une réunion avec le mouhafedhs du parti, Djamel Ould-Abbès, qui s'exprimait à propos des élections sénatoriales du mois de décembre prochain, où un tiers des membres du conseil de la nation sera renouvelé, a souligné, devant les mouhafedhs, que seuls les candidats parmi les élus locaux, choisis par la base militante, représenteront le parti majoritaire à ces joutes. Il a précisé que la chkara pour occuper un poste de sénateur est révolu, et qu'aucune corruption ne sera tolérée. En outre, Ould Abbès réitérera à cette occasion, l'appel du parti à la poursuite de la mission de Bouteflika à la tête de l'Algérie. «Nous allons tout faire pour tenter de convaincre le président Bouteflika de continuer à la tête de l'Etat. Nous allons lui demander un sacrifice supplémentaire dans l'intérêt du pays et de la nation», a-t-il lancé, non sans assurer que le chef de l'Etat se porte bien. «Le président Bouteflika, que Dieu lui prête longue vie, dirige le pays comme un maestro», a-t-il assuré. Il y a quelques jours, le secrétaire général du FLN a appelé les Algériens à être fiers de leur président. «Vous avez vu la chancelière allemande tendre l'oreille au président Bouteflika et l'écouter attentivement. Nous avons un Président géant, écouté par les grands de ce monde», avait-il déclaré à l'occasion d'une rencontre avec l'UGTA, autour de la création du front populaire solide. Evoquant ce front populaire, M. Ould Abbès a rappelé que son parti ne cherche pas à monopoliser l'initiative. Il a réaffirmé que l'un des objectifs de ce front est la lutte contre la corruption sous toutes ses formes.