Le secrétaire général du FLN Cette volonté commune des Algériens de soutenir un nouveau mandat du chef de l'Etat, comme l'affirme Djamel Ould Abbès, ne peut nullement aller a contrario d'une lutte conjointe contre les fléaux de la corruption et la drogue. D'une pierre, Djamel Ould Abbès peut donc faire deux coups! Djamel Ould Abbès ne manque aucune occasion pour exprimer sa fidélité et sa loyauté au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il est d'ailleurs le premier à répondre présent à l'appel du chef de l'Etat qui, dans son message à l'occasion de la commémoration de la Journée nationale du Moudjahid, a invité le peuple à former un «front populaire» pour lutter contre les fléaux de la corruption et de la drogue. Hier, dans une interview accordée à Ennahar TV, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) a, de go, fait état de la décision du parti d'adhérer non seulement à l'appel du président, mais aussi de s'atteler à son édification. Et à ce propos, il faut dire que le FLN est déjà en phase de constituer un front pour soutenir un nouveau mandat qui assure la continuité à son candidat. Le terrain semble acquis avec la grande cohésion dont jouit le parti de Djamel Ould Abbès qui a réussi à torpiller l'initiative du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et à profiter de l'effet boomerang qu'elle a produit. Et dans sa «campagne électorale pour la reconduction du président Bouteflika à la tête du pays...», comme il l'a lui-même déclaré, Djamel Ould Abbès a déjà assuré l'adhésion d'au moins une vingtaine de formations politiques à l'initiative de «la continuité pour la stabilité et la réforme». Cette initiative qui soutient le programme du président Abdelaziz Bouteflika et l'appelle à briguer un nouveau mandat peut facilement s'élargir et prendre la coloration d'un «front populaire» puisque comme l'affirme le SG du vieux parti «tous les Algériens appellent le président Bouteflika à briguer un autre mandat, et nous ne faisons que traduire formellement cette volonté». Cette volonté commune des Algériens de soutenir un nouveau mandat du chef de l'Etat, comme l'affirme Djamel Ould Abbès, ne peut nullement aller a contrario d'une lutte conjointe contre les fléaux de la corruption et la drogue. D'une pierre, Djamel Ould Abbès peut donc faire deux coups! Ce travail de fourmi que tente de réaliser le FLN va être couronné par son projet de présentation du bilan des 20 années de gouvernance du président Bouteflika. Et à ce propos, le secrétaire général du parti au pouvoir a affirmé que les manuscrits contenant la collecte des différentes réalisations depuis 1999, dans tous les domaines et pour chaque commune, seront très prochainement terminés. Les 1541 ouvrages qui subissent les dernières retouches vont être soumis prochainement au chef de l'Etat, aux différentes institutions ainsi qu'au peuple, a annoncé Djamel Ould Abbès. Abordant d'autres sujets d'actualité brûlante, le secrétaire général du FLN est revenu sur les derniers changements opérés par le chef de l'Etat au sein des institutions sécuritaires, notamment l'Armée nationale populaire. Et à ce propos, l'homme politique a considéré qu'il s'agit là d'«un mouvement ordinaire» rappelant qu'«il n'y a pas de pérennité dans les postes». Selon lui, les hauts gradés de l'armée ont été limogés «sans que cela ne réduise nullement la valeur d'aucun d'entre eux». Au sujet de l'approbation du président de financer la réalisation d'un musée dédié au patrimoine culturel et artistique du chanteur Matoub Lounès, Djamel Ould Abbes a rappelé que le président a, depuis son arrivée au pouvoir, toujours «réuni tous les Algériens» avant de déclarer que «c'est une décision qui vient au bon moment». Elle permet, selon lui, d'éviter que «le chanteur, mondialement connu, soit utilisé par telle ou telle partie». Enfin, sur l'odieux crime qui a ôté la vie à la jeune Salsabil d'Oran et qui a secoué toute l'Algérie, le secrétaire général du FLN a tenu à présenter ses sincères condoléances aux parents et à partager leur peine. Il a, cependant, mis en garde contre les appels lancés sur les réseaux sociaux pour une marche dénonçant ce crime. Pour Djamel Ould Abbès, il faut éviter les situations où il y a un risque de débordement et faire confiance à la justice qui suit son cours. Tout en appelant à la raison, Djamel Ould Abbès dévoile son intime conviction: «Les agresseurs et les tueurs de l'innocence ne méritent pas de vivre.»