La direction de l'hydraulique de Sidi Bel-Abbès, a choisi cette semaine, une entreprise pour l'installation des stations de relevage des eaux, afin d'éliminer tous les gros points de rejets de l'oued de la Mekerra, dans un délai de 4 mois. L'élimination des points de rejets de l'Oued de la Mekerra, est la phase fondamentale, pour éviter tous les risques, sachant que le problème des inondations causées par les crues a été complètement résolu, après les travaux effectués et la mise en place d'un système d'alerte au niveau du barrage écrêteur de Tabia. Selon M. Laâtab, la direction de l'hydraulique a éliminé jusqu'à lors 60% des 45 points de rejets recensés, précise-t-on, en ajoutant que 3 points de gros rejets seront éliminés, après la mise en place des stations de relevage des eaux, qui faciliteront cette opération et passer à la phase de curage de l'Oued, en attendant l'élimination des points des petits rejets domestiques qui déversent directement dans l'Oued, tout en déviant la canalisation des eaux usées des particuliers concernés. Le volet aménagement de l'oued, selon l'étude faite par un bureau d'étude Coréen, a proposé des aménagements paysagers de 7 zones aux alentours de l'Oued de la Mekerra, avec des espaces verts et des airs de détente qui, nécessiteront d'après le même responsable, un budget de 700 milliards de centimes, pas encore attribués à cause de la crise économique, alors que le budget dégagé par la tutelle évalué à un milliard de centime consommé pour les premiers travaux de dépollution et d'aménagement de l'Oued, demeure insuffisant pour atteindre les objectifs de ce projet. Les travaux d'aménagement de la zone pilote de détente située à proximité du quartier Londo au cœur de la ville, ont été lancés, dira le même responsable, où il est prévu de créer un espace vert de détente avec cafétérias, «et si toutefois le financement des 6 zones qui figurent dans l'étude faite, sera attribué, on lancera les travaux d'aménagements partiellement ou en totalité», précise-t-on. Le volet inondation de l'oued, a été pris en charge par le gouvernement, sachant que la wilaya de Sidi Bel-Abbès, était parmi les wilayas du pays les plus exposées à ce risque occasionné par les crues cycliques et le surplus des eaux de l'oued de la Mekerra. Et dans le cadre du programme complémentaire, le premier ministre a alloué un budget colossal estimé à un milliard de dinars, réservé à l'étude et les travaux d'aménagement de l'oued de la Mekerra, pour protéger les 25 communes de la wilaya qui sont exposées aux risques des inondations.