Le Forum des Chefs d'Entreprise (FCE) a riposté aux critiques que lui a adressées le président de l'International Crisis Group, Robert Malley. Dans ce sens, le vice-président du FCE, Mohamed Baïri, a invité «M. Malley à consulter notre plaidoyer, dans lequel le FCE met l'initiative privée au cœur de la relance économique, et que nous avons toujours œuvré à la liberté d'entreprendre dans tous les secteurs d'activités, sans oublier notre combat quotidien en faveur de l'entreprise publique et privée». Ainsi, M. Baïri a répondu aux allégations de M. Malley, qui a déclaré sur le site TSA, au sujet des groupes d'intérêts mentionnés dans le rapport de Crisis Group, qu'il était problématique «lorsque ce secteur (privé, ndlr) se mue en oligarchie privée, capable d'influencer la politique de l'Etat en fonction de ses propres intérêts, plutôt que de ceux de la nation dans son ensemble». M. Baïri rejette ainsi «toutes attaques d'où qu'elles viennent, dans la mesure où notre dynamisme sur le terrain en fait la preuve quotidiennement, juste pour rappeler que malgré la conjoncture difficile, l'environnement économique actuel est totalement différent de celui observé à la fin des années 90, où le terrorisme avait détruit l'activité économique». «Force est de constater, a-t-il ajouté, que cette consolidation est en train de se renforcer, dans un climat de sécurité et de stabilité sociale unanimement reconnue», soutient le vice-président du FCE. L'ONG Crisis groupe avait, pour rappel, dans une fiche sur l'Algérie, dressé de sombres perspectives pour le pays, estimant que «l'impasse politique» bloque les réformes économiques.