«Le centre anti-cancer (CAC) est en phase finale, notamment après l'achèvement des gros travaux», a indiqué le directeur de la santé de la wilaya de Chlef. Ce dernier a fait savoir que le nouveau wali a donné des instructions pour la réalisation du maximum de logements de fonction pour les médecins, ainsi que la réalisation d'un hôtel destiné aux accompagnateurs des malades. «Le taux d'avancement du projet est appréciable, les travaux ont été achevés à 100%, et ne reste que les finitions, à savoir les travaux des corps d'état secondaires (CES) dont le montant est disponible. Le wali a réuni les directeurs des équipements publics, de la santé et le bureau d'étude chargé de la réalisation du projet du centre anti-cancer, leur a donné des instructions pour la réalisation de 12 logements de fonction aux praticiens, et un hôtel près du CAC destiné aux accompagnateurs des malades atteints du cancer», a déclaré le directeur de la santé. Signalons que l'enveloppe financière dégagée pour les travaux relatifs à la dernière phase du chantier, à savoir les travaux du bunker, des CES et des VRD, est estimée à 240 milliards de centimes. Le CAC est situé non loin du nouvel hôpital Les Sœurs Bedj, à l'ouest de la ville de Chlef. Il contribuera certainement à alléger, non seulement l'unité d'oncologie créée au niveau de cet établissement, mais aussi les nombreux cancéreux de la région en quête de soins spécialisés, et des séances de radiothérapie. En attendant la mise en service de ce centre, les malades sous chimiothérapie sont traités sur place, au niveau du service oncologie de l'hôpital «Les Sœurs Bedj» de Chlef, et leur nombre progresse d'année en année, pour atteindre plus de 1450 patients, originaires de tous les coins de la région, et même des wilayas voisines. On estime entre 2500 et 3500 le nombre de malades qui suivent des séances de chimiothérapie et de radiothérapie au niveau du Centre anticancéreux (CAC) de Blida, ou celui du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) de l'hôpital Mustapha Pacha d'Alger. Bien entendu, la détresse des malades atteints de cancer reste une seconde souffrance morale, car les déplacements à Blida ou Alger ne sont pas de tout repos pour eux, en sus des frais de déplacements qui se font par taxis pour des raisons évidentes. A cela s'ajoute le problème de la programmation des séances de chimiothérapie et de radiothérapie pour le malade, qui n'est pas toujours acquise à l'avance, en raison du nombre important de malades venant d'autres wilayas qui se soignent au niveau de Blida ou d'Alger.