Le Maroc n'a pas démenti les informations dans la presse concernant la visite du Premier ministre d'Israël, Netanyahu. Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, chercherait à organiser une visite d'Etat au Maroc, juste avant que les Israéliens ne se rendent aux urnes pour les élections d'avril, selon des informations parues dans un média marocain, citées par The Times Of Israël. La presse a fait part de la visite du Premier ministre d'Israël au Maroc. Les dirigeants de ce pays n'ont pas démenti. Dénoncé en Israël pour des affaires de corruption, Netanyahu, qui est accusé par la Russie et d'autres pays pour la politique hostile menée contre Damas, tenterait de gagner l'opinion publique d'Israël et d'échapper à la justice, en réalisant pour l'Etat hébreu la coopération avec nombre de pays arabes. C'est dans ce cadre que des informations sont parues dans la presse, parlant de sa visite en Arabie saoudite, pays prêt à tout contre l'Iran. Le roi du Maroc, qui préside le comité d'El Qods, aurait besoin de Netanyahu pour gagner à sa cause Washington, contre l'indépendance du Sahara occidental. Washington opte, depuis quelque temps, pour l'autodétermination du peuple sahraoui. Le roi du Maroc avait, il y a quelques mois, annulé la coopération diplomatique avec l'Iran, et accusé le Hezbollah de soutien au Front Polisario. Accusations non prouvées, mais qui ont pour but de gagner Washington à la cause du Maroc, et refuser l'indépendance du peuple sahraoui. Le Maroc aurait trouvé une autre astuce pour que Washington accepte la colonisation du Sahara occidental, et qui est le soutien du Premier ministre israélien, Netanyahu, qui pourrait solliciter le président américain pour adopter une politique pro-marocaine. Le Premier ministre d'Israël, de son côté, a besoin de la visite au Maroc, au moment où il est dénoncé en Israël, pour des affaires de corruption dont il est accusé, et gagner les élections législatives anticipées d'avril. Ce n'est pas la première fois qu'un dirigeant israélien se rend au Maroc. En 1986, Shimon Perez était au Maroc. En 1999, c'est Ehud Barak qui était au Maroc, pour assister aux funérailles du roi Hassan II. Le Premier ministre d'Israël, Netanyahu, était au Tchad, il y a quelques jours, et a rencontré le président Idriss Déby. Ces pays ont relancé la coopération diplomatique annulée en 1972. Netanyahu a dit au Tchad, que nombre d'accords ont été conclus par l'Etat hébreu et Ndjamena, dont celui militaire. Netanyahu a parlé de la Libye, pays frontalier avec l'Algérie. Ces évènements sont très utiles pour Netanyahu qui exploitera les réalisations de la diplomatie pour être élu et éviter les procès pour corruption. Le Maroc tentera d'en profiter pour consacrer la colonisation du Sahara occidental. Le roi pourrait abandonner la cause palestinienne, malgré qu'il préside le comité El Qods. Manœuvres qui pourraient ne pas être dans l'intérêt de l'Algérie qui mène un combat pour le droit des peuples à l'indépendance. Certains autres pays arabes coopèrent avec Israël, dont l'Arabie saoudite. Le prince a besoin de Netanyahu pour l'accusation du meurtre du journaliste Khashoggi.