Les tentatives du gouvernement de Netanyahu de taire la corruption dont est accusé le premier ministre ont été mises en échec. Une enquête menée par la police d'Israël sur des affaires de corruption a prouvé qu'il est coupable. Le Parlement d'Israël conscient de la culpabilité du premier ministre a promulgué une loi interdisant à la police de divulguer l'enquête. Une loi qui contredit la prétention d'Israël Etat démocratique de la région. La police n'a pas cédé et a appelé hier à l'accusation de Netanyahu. Le premier ministre a noté hier que son gouvernement resterait aux commandes du pays en dépit de la menace d'accusation pour corruption qui pèse sur lui. Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu s'est montré peu ému après que la police a recommandé à la justice de l'inculper pour corruption, fraude et abus de confiance dans deux affaires. Dans un communiqué, la police a indiqué disposer d'assez de preuves pour demander l'accusation du Premier ministre «pour avoir accepté des pots-de-vin pour fraude et abus de confiance». Netanyahu a pour sa part immédiatement rejeté ces accusations tout en s'engageant à continuer à diriger l'Etat hébreu «avec loyauté et responsabilité». Pour lui, le dossier rassemblé par la police à son encontre était «plein de trous comme un fromage suisse». Hier, le Premier ministre a affirmé que la coalition sur laquelle reposait son gouvernement était «stable» : «Je peux vous rassurer : la coalition est stable et ni moi ni personne n'envisageons d'organiser des élections anticipées. Nous continuerons à travailler ensemble pour le bien de nos citoyens jusqu'à la fin du mandat», a promis Netanyahu. Dans la première des affaires en question, M.Netanyahu est soupçonné d'avoir reçu des pots-de-vin de la part de riches personnalités pour leur rendre plusieurs services. Dans le même temps, la police estime qu'il y avait corruption dans le cadre d'un accord secret que M.Netanyahu a cherché à conclure avec le propriétaire du quotidien Yediot Aharonot pour que ce journal lui donne une médiatisation favorable. Des dizaines de milliers de personnes ont dénoncé dans les rues d'Israël la non accusation de Netanyahu. Le premier ministre d'Israël tente de gagner l'opinion publique par la continuité des colonisations des terres de la Palestine. La reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël est exploitée par Netanyahu pour se maintenir en poste malgré les accusations de corruption. Lundi, et alors que le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, rencontrait le président Poutine, Netanyahu a noté qu'il discutait avec le président américain des colonies. Washington a démenti. Le président américain court, pourtant, au secours de Netanyahu, mais est exaspéré par l'attitude hostile du premier ministre de l'Etat hebreu. Il y a quelques jours, le président américain a noté qu'Israël ne cherche pas la paix avec les palestiniens. Hypocrisié ou aveu peu convaincant puisque le président américain a noté qu'il annule l'aide humanitaire accordée aux palestiniens, et cautionne la politique hostile menée par Netanyahu. Mounir Abi https://www.premiumfreethemes.top/