Dans une requête qui date du 14 janvier 2019 et adressée au P/APC, les employés affirment «qu'ils n'ont pas bénéficié des œuvres sociales depuis près de dix ans, et ce à cause du flou qui entoure la gestion de ce dossier». C'est la raison pour laquelle les auteurs de la requête ont demandé à ce qu'une enquête soit ouverte dans les plus brefs délais. Les employés de l'APC d'Ain Lahdjer, 15 km à l'ouest de Bouira, qui sont affiliés au syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), dénoncent la mauvaise gestion des œuvres sociales durant ces neuf dernières années. Ils réclament à cet effet, l'ouverture d'une enquête pour tirer au clair toute cette affaire, et la publication des bilans de 2008 à 2017. Dans une requête qui date du 14 janvier 2019 et adressée au P/APC, les employés affirment «qu'ils n'ont pas bénéficié des œuvres sociales depuis près de dix ans, et ce à cause du flou qui entoure la gestion de ce dossier». C'est la raison pour laquelle les auteurs de la requête ont demandé à ce qu'une enquête soit ouverte dans les plus brefs délais. «Malgré le renouvellement de la commission des œuvres sociales, l'ancien et le nouveau bureau refusent de rendre public le bilan financier et moral. Nous exigeons une assemblée générale de tous les travailleurs, pour nous expliquer pourquoi nous n'avons pas pu bénéficier des œuvres sociales durant toutes ces années», lit-on dans la requête des employés de l'APC. Pour la section syndicale du Snapap, il s'agit tout simplement de dilapidation et de mauvaise gestion. D'où la requête adressée à la brigade de la gendarmerie nationale d'Ain Lahdjer, dans laquelle le Snapap a demandé l'ouverture d'une enquête sur l'argent des œuvres sociales. «Nous n'avons pas bénéficié des œuvres sociales depuis neuf années. Nous avons demandé les bilans financiers et moraux à la commission, et on n'a rien reçu. Nous avons découvert qu'il y a bien dilapidation et mauvaise gestion du dossier des œuvres sociales». «Ce qui a fait perdre aux employés leur argent qui leur revient de plein droit. L'administration de l'APC n'a pas réagi quant aux agissements du président de la commission, et la manière avec laquelle il a géré ce dossier», écrit le Snapap. Il faut souligner que le procès-verbal d'installation du nouveau bureau de la commission des œuvres sociales n'a pas encore été signé par le premier responsable de l'APC.