La riposte de la Fédération algérienne de football (FAF) et son président Kheireddine Zetchi ne s'est pas fait attendre après les dernières attaques et sorties médiatiques de Messaoud Koussa, qui a démissionné du Bureau Fédéral, et d'Ali Baâmar. «Cette semaine a été marquée par la sortie médiatique de deux membres structurés qui, en dépit du droit de réserve qu'ils devaient observer, se sont attaqués à l'institution et à son président. Ces sorties calculées et bien orchestrées, interviennent, comme par hasard, à la veille de la tenue de l'Assemblée Générale Ordinaire de la FAF. Un air de déjà vue. Que ces deux membres structurés, de surcroît présidents de ligues, appellent au ‘'changement'', c'est bien. Encore faut-il commencer par donner l'exemple, eux qui cumulent des décennies à leurs postes barrant la route aux jeunes compétences locales», a-t-on signifié dans un communiqué publié sur le site officiel de la FAF. «Leurs sorties médiatiques coïncident aussi avec la mise en conformité des statuts des Ligues avec la loi sur le sport et les statuts de la FIFA qui interdisent désormais les experts et ouvrent la voie au rajeunissement dans les structures de la FAF. La Fédération, qui s'attendait à ces ‘'résistances'', ne baissera pas les bras et continuera à lutter dans sa quête de changement à tous les niveaux pour donner un nouveau souffle au football national», a-t-on ajouté, tout en appelant à un débat sur le football national, loin des règlements de compte. «La FAF et le sport-roi dans notre pays ont davantage besoin d'un débat constructif, d'idées novatrices, de solutions réalistes et pratiques, de réflexion sur des problèmes de fond, d'échanges fructueux, que de querelles d'arrière-garde, de dénigrement et de règlements de compte aux desseins inavoués», a-t-on conclu dans le même communiqué. La bataille est lancée avant l'AG ordinaire de la FAF et la fin de saison s'annonce des plus chaudes…