Les membres de la Coalition de l'opposition syrienne ont commencé hier leurs discussions pour décider de leur participation à la conférence de paix dite Genève-2, ont rapporté les médias. La réunion devait se poursuivre «au moins jusqu'à dimanche soir», a indiqué la Coalition. Le chef de la Coalition nationale syrienne (CNS), Ahmat Jarba, a fixé des conditions très strictes à sa participation à une réunion à Genève. Il exige notamment qu'elle aboutisse à un départ du président Bachar Al Assad, ce que Damas rejette catégoriquement. «L'opposition syrienne ne participerait à la conférence de paix de Genève-2 que si un calendrier était fixé pour le départ du président Bachar Al Assad et que si l'Iran n'y participait pas», a déclaré Jarba. Pour sa part, le ministère syrien des Affaires étrangères avait souligné que «la réussite de Genève-2 dépend uniquement de la volonté des Syriens de s'accorder entre eux pour faire cesser la violence et le terrorisme, et pour parvenir à une solution politique». Washington et Moscou s'efforcent de réunir d'ici la fin novembre à Genève une conférence de paix sur la Syrie.Vendredi dernier, M. Brahimi avait affirmé à Damas que la conférence de paix Genève-2 «n'aura pas lieu si l'opposition n'y participe pas». «La participation de l'opposition est essentielle, indispensable et importante», avait-il déclaré à la presse au dernier jour d'une visite de cinq jours en Syrie dans le cadre d'une tournée régionale.Selon lui, la conférence de paix devrait se tenir «dans les semaines à venir et non l'année prochaine».