L'idée de se marier et de fonder une famille est un sujet qui revient souvent dans les discussions entre jeunes Bélabessiens, particulièrement les filles. Trouver l'âme sœur est devenu très difficile. Une fois le diplôme en poche, la recherche de l'homme pour la vie est la seconde préoccupation. Ce qui a induit un nouvel adage chez les filles de la région : «L'homme et le diplôme». Trouver l'âme sœur est nécessaire, voire indispensable pour la plupart des jeunes. Le mariage de nos jours a certes changé de par ses méthodes, car on croit davantage à l'amour et au fait de connaître l'autre, sa mentalité avant de se décider pour une relation «durable». Malika, 27 ans, fiancée depuis plus de trois ans, affirme qu'elle a trouvé son âme sœur lorsqu'elle était au lycée. Sa relation avec l'élu de son cœur a duré plus de 7 ans, avant d'arriver à la «fin heureuse». Quant à Amine, 33 ans, comptable dans l'administration d'une cité universitaire pour filles, il déclare ne pas avoir trouvé la fille de ses rêves, après des années de recherche. Il est persuadé au bout de ce parcours que sa mère s'en occupera bien. Le problème pour la plupart des jeunes ne réside pas dans les moyens matériels, mais concerne les critères de choix, parfois raisonnables, mais souvent difficiles à atteindre. Mohamed, 38 ans et toujours célibataire, dit qu'il est capable de vivre le restant de sa vie célibataire s'il ne trouve pas la fille de ses rêves. Ses critères ne sont pas la beauté extraordinaire, car cela est éphémère, mais surtout de retrouver l'image de sa défunte mère en sa femme qui doit impérativement être à la fois instruite et esprit maison, comme l'a toujours été sa mère. Djamila, jolie brin de fille de 26 ans, dicte ses critères en disant que l'homme de sa vie doit être beau comme Brad Pitt, riche et de préférence émigré, car elle désire quitter le pays le plus tôt possible.Les jeunes, le plus souvent lassés par la dure réalité, se laissent guider par le destin ou reviennent aux khatba qui sont toujours derigueur. Plusieurs couples qui ont fait un mariage traditionnel se disent très heureux. Pour eux, le mariage de raison dure deux fois plus qu'un mariage d'amour. Enfin, tous les chemins mènent… au bonheur.