Le ministre des Affaires religieuses et Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a déclaré, jeudi à Oran, que le livre religieux qui exprime différents courants est considéré comme une richesse pour la pensée et pour résoudre les problèmes. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'ouverture de la 12ème édition du Salon national du livre à Oran, le ministre a ajouté: "Si nous ne trouvons pas les solutions dans un courant, nous passerons à un autre, quand l'un et l'autre se réfèrent au Coran et à la Sunna". M. Ghlamallah a appelé, à ce propos, à encourager ces livres de différents courants et écoles. Répondant à une question sur le contrôle du marché des livres, le ministre a expliqué que le contrôle des livres en général est une affaire du ministère de la Culture, affirmant qu'"il y a une coopération quand il s'agit du livre religieux". Il a toutefois ajouté que le contrôle est (indispensable) pour "éviter toute atteinte à la religion", déclarant: "Nous ne pouvons pas empêcher les gens de penser, et toute différence est acceptable à moins qu'elle ne porte atteinte à la religion, à l'histoire de la nation et au patrimoine culturel" du pays. M. Ghlamallah, qui a visité des stands du salon et écouté les préoccupations des éditeurs, a estimé que le marché du livre est riche en Algérie. "Nous encourageons le Syndicat national des éditeurs de livres à sortir d'Alger vers d'autres villes algériennes", a-t-il souligné tout en insistant sur "la participation de jeunes exposants". Le ministre a également exhorté les entreprises et les universités à encourager les nouveaux éditeurs en vue d'assurer l'épanouissement du livre. Le ministère des Affaires religieuses et Wakfs prend part à cette 12ème édition du Salon national du livre avec plus de 38 titres. Au moins 130 maisons d'édition participent à cette exposition avec 15.000 titres dont 5.000 nouveaux ouvrages.