Le Professeur Mohamed Belhadj, chef de service médecine interne de l'EHU (1er novembre) d'Oran a indiqué, samedi, qu'à l'échelle nationale 6% des femmes enceintes souffrent d'un diabète gestationnel, d'où le nécessité, selon lui, d'un diagnostic précoce et d'un suivi rigoureux pour éviter les complications. "Les données nationales montrent que sur une population de 100 femmes enceintes, on diagnostique 6 cas de diabète gestationnel, c'est-à-dire des cas découverts pour la première fois durant la grossesse, d'où la nécessité d'un suivi rigoureux de ces cas", a indiqué à l'APS, le Professeur Belhadj, en marge des 7èmes journées de diabétologie de l'EHU, ouvertes samedi à Oran. Le spécialiste, également président du comité national du diabète, a insisté sur le suivi de ces cas pour éviter ensuite des malformations chez le bébé ou des complications durant l'accouchement. "Les femmes enceintes souffrant de diabète gestationnel sont bien prise en charge au niveau de l'EHU d'Oran qui dispose d'une unité spéciale qui s'occupe du suivi continu de la femme diabétique enceinte jusqu'à l'accouchement", a-t-il assuré. Le choix du thème de la rencontre -le diabète chez la femme- s'explique, selon le praticien, par le fait que la femme présente des spécificités qu'il faille prendre en considération et étudier comme la contraception, la grossesse, la ménopause et bien d'autres aspects encore. Ces 7ème journées de diabétologie sont marquées par la participation de spécialistes nationaux et étrangers û de France et de Belgique û qui débattront de divers thèmes comme la prise en charge du diabète chez la femme enceinte, les pompes à insuline et grossesse diabétique, la contraception et le diabète, le risque cardio-vasculaire chez la femme diabétique. Une exposition est organisée par plusieurs firmes et laboratoires étrangers pour exposer leurs produits comme les médicaments et les différentes gammes de glucomètres et stylos à insuline, commercialisés à l'échelle nationale.