Le trafic ferroviaire dans la banlieue "est" d'Alger continue d'être perturbé pour la quatrième journée consécutive par l'occupation par des manifestants de la voie ferrée entre Réghaïa et Corso, a-t-on appris jeudi auprès de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). "Le blocage du trafic se fait par intermittence. Jeudi matin, la voie jusqu'à Thénia était bloquée et le train s'arrêtait à Réghaïa. A l'heure où je vous parle (midi), elle a été déloquée", a précisé à l'APS un chef de division à la direction passagers de la SNTF, Mohamed Boukhari. M. Boukhari n'a pas exclu le retour à la situation de blocage du trafic ferroviaire dans les prochaines heures, indiquant que durant la journée de mercredi, la voie ferrée jusqu'à Thénia a été débloquée à deux reprises sur intervention des services de sécurité. Dans un communiqué, la SNTF a informé mercredi sa clientèle notamment celle de la banlieue algéroise Alger-Thénia, que les perturbations enregistrées depuis le 16 février dans la marche des trains était due au blocage, par intermittence, de la voie ferrée entre Réghaïa et Corso par des manifestants. La SNTF a alors pris ses dispositions en limitant le trafic de voyageurs de la banlieue "est" entre Alger et Réghaïa (aller-retour), espérant le rétablissement rapide de la situation. Ce n'est pas la première fois que des perturbations sont enregistrées dans le trafic ferroviaire de la banlieue "est" d'Alger. Fin décembre 2013, les usagers avaient vécu, pendant quatre jours, le même scénario de blocage de la voie ferrée à Réghaïa par un mouvement de protestation d'habitants de Hai Kerrouche contre un projet d'implantation d'un centre d'enfouissement technique (CET) près de leur localité.
Malgré ce mouvement de protestation, la wilaya d'Alger, qui a programmé la réalisation de plusieurs CET, notamment à El Hamiz, Staouéli et Corso, a maintenu le projet du centre de Réghaïa.v