Le Front des forces socialistes (FFS) a décidé vendredi de ne pas participer à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, tout en considérant que l'option du boycott "ne constitue pas à elle seule une alternative". "Pour le FFS, participer est inconcevable. L'option du boycott, même si elle est respectable, ne constitue pas à elle seule une alternative", a indiqué le parti dans une résolution politique adoptée par son conseil national, réuni en session extraordinaire, et lu par son premier secrétaire national, Ahmed Bettatache. Le FFS qui fait de la "reconstruction d'un consensus national autour d'un programme et d'un calendrier pour aller vers une transition démocratique et pacifique" son "objectif majeur", estime que le scrutin du 17 avril "ne permettra certainement pas de conjurer les risques du vide politique et d'instabilité institutionnelle et n'effacera pas les pressions économiques et sécuritaires qui s'accentuent sur notre pays". C'est pourquoi, le FFS considère que son choix est "irréversible" et que toutes ses actions "s'inscrivent dans une logique de changement pacifique", soulignant que la "préservation des intérêts de notre pays, nous impose la nécessité de prendre le temps qu'il faut pour réunir les conditions de ce consensus national".