La justice égyptienne a ajourné à lundi le procès de plus de 1200 partisans du président islamiste Mohamed Morsi, ont rapporté hier les médias officiels. La première audience, ouverte hier à al-Minya, à 250 kilomètres au sud du Caire, avant d'être aussitôt ajournée, concernait quelque 500 accusés. Les 700 autres comparaîtront mardi, selon des sources judiciaires. Sur plus de 1200 accusés, 200 sont en détention tandis que le reste a été libéré sous caution ou est en fuite. Tous doivent répondre de violences survenues dans cette province le 14 août, au moment où soldats et policiers dispersaient des rassemblements islamistes au Caire. Parmi les accusés figurent de nombreux dirigeants des Frères musulmans de Morsi, dont leur guide suprême, Mohammed Badie, accusés de violences ayant causé la mort de deux policiers et d'attaques contre des biens publics et privés le 14 août dans cette province.