Le Centre de documentation en droits de l'homme (CDDH), affilié à la Ligue des droits de l'homme (LADDH), bureau de Béjaïa, a organisé, hier, un séminaire de formation portant sur les thèmes «Le cadre juridique algérien» et «Lois et procédures, entre textes et pratiques» au profit de ses adhérents. Les professionnels du droit, à savoir (avocats, juristes, notaires et huissiers), les journalistes et représentants de la société civile ont été également invités à ce séminaire. Lors de son intervention, l'animateur de ce séminaire, Kheiredine Elyes, enseignant de droit à l'université de Béjaïa, a passé en revue le développement de l'exercice juridique en Algérie depuis l'adoption de la première Constitution à ce jour. Selon le conférencier, de l'Indépendance jusqu'à 1989 la justice algérienne «ne constituait pas un pouvoir réel et indépendant». Il a fallu attendre la révision de la Constitution, en 1989, qui a consacré le multipartisme, pour voir la justice algérienne dotée d'un pouvoir réel. Notons que ce séminaire a été organisé dans le cadre du projet de la LADDH «Observatoire des procès, pour un procès équitable» soutenu par la Commission européenne.