La moitié des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont indiqué, à l'occasion de leur arrivée à Vienne lundi et mardi, s'attendre à une reconduction du plafond de production lors de la réunion de mercredi. Les ministres du Venezuela, de l'Irak, de l'Equateur, de l'Angola, du Koweït et de la Libye ont tous dit prévoir une reconduction du plafond de production, fixé à 30 millions de barils par jour depuis 2011. Le cartel fondé en 1960 compte actuellement douze membres et pompe environ un tiers de la production mondiale de brut. Il se réunit mercredi pour sa 165e réunion ministérielle. "Le Brent à 110 dollars n'est pas mal (...). Je crois que notre réunion sera très tranquille", a déclaré mardi à des journalistes le ministre angolais du Pétrole José Maria Botelho de Vasconcelos. "Je pense que tous les paramètres convergent vers le maintien de la production à son niveau actuel et ceci se reflètera sur les prix", a de son côté déclaré le ministre koweïtien du Pétrole, Ali al-Omair, mardi avant de se rendre à Vienne. "Les prix actuels du pétrole sont positifs pour les producteurs et les consommateurs", a abondé mardi le ministre libyen du Pétrole par intérim Omar Chakmak. "Le marché est dans une bonne position et il y a un consensus pour une reconduction" du niveau de production, avait quant à lui indiqué lundi le ministre équatorien des Ressources naturelles non renouvelables, Pedro Merizalde-Pavon. Les ministres vénézuélien et irakien avaient fait des déclarations similaires lundi à leur arrivée dans la capitale autrichienne. Depuis la dernière réunion du cartel en décembre 2013, les cours du brut évoluent autour des 100 dollars le baril pour le WTI et des 110 dollars le baril pour le Brent -- un niveau jugé idéal par l'Arabie Saoudite et les autres membres de l'Opep.