Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole semblent satisfaits des prix actuels du baril de pétrole. Le dernier pays en date à s'exprimer sur le thème est le Koweït à travers son ministre du Pétrole cheikh Ahmad Abdallah Al Sabah. Le ministre koweïtien du Pétrole a indiqué mardi dernier à Koweït que « 75 à 80 dollars le baril est un bon prix ». A propos de la prochaine réunion extraordinaire de l'Opep, qui se tiendra le 22 décembre prochain à Luanda cheikh Ahmad Abdallah Al Sabah a estimé que l'Organisation ne devrait pas apporter de changement à son plafond de production. Ses propos font écho aux déclarations faites lundi par le président en exercice de l'Opep, le ministre angolais du Pétrole, José Maria Botelho de Vasconcelos.Le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, José Maria Botelho de Vasconcelos, avait déjà estimé lundi qu'« un cours du pétrole brut entre 75 et 80 dollars est un bon prix pour le rétablissement de l'économie mondiale ». Le ministre qui s'exprimait à Abou Dhabi lors d'une conférence sur la sécurité énergétique s'était déclaré satisfait du taux de conformité des pays membres de l'Opep avec les quotas de production qui seraient de 65%. Cette déclaration intervient au moment où beaucoup de voix se sont élevés pour considérer que la hausse des cours du pétrole brut actuellement pouvait gêner la reprise de économie mondiale. Ces derniers temps une bonne reprise de la consommation de pétrole en Chine a soutenu les prix qui ont même dépassé la barre des 80 dollars le baril avant de reculer. Le président de l'Opep, dont le pays abritera une conférence extraordinaire le 22 décembre prochain, a indiqué que la situation du marché pétrolier sera examinée lors de la prochaine réunion à Luanda et qu'il est fort possible que l'Opep maintienne son plafond de production actuel fixé au mois de décembre à Oran à 24,85 millions de barils par jour tout en écartant pas aussi la possibilité d'une augmentation de la production. Après la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains, les cours du pétrole restaient soutenus. Selon le rapport sur les stocks hebdomadaires du Département américain de l'énergie, les réserves de pétrole brut ont diminué de 900 000 barils. Les stocks de produits distillés ont également baissé de moins 300 000 barils, de même que les stocks d'essence qui ont connu un net recul de moins de 1,7 million de barils.Ce qui a permis aux cours de toucher la barre des 80 dollars avant de reculer. Ces derniers jours les cours du pétrole semblent avoir trouvé une stabilité dans la fourchette de 75-80 dollars, un niveau jugé satisfaisant pour permettre le redémarrage dans l'industrie pétrolière selon les pays producteurs. Pour la journée de vendredi, le pétrole avait clôturé à New York à 76,72 dollars le baril pour le light sweet crude sur le contrat de décembre qui expirait. Pour le contrat de janvier, le brut était à 77,47 dollars le baril. Tandis que le brent terminait à 77,20 dollars le baril.