A Tazmalt, il n'existe pratiquement pas de terrains de proximité et d'aires de jeu dans les différents quartiers de la ville. Les jeunes, notamment ceux scolarisés dans les différents établissements de la ville, ne trouvent pas de lieux adéquats pour s'adonner à leurs loisirs en ces vacances de printemps. Seuls des terrains vagues, caillouteux et inappropriés servent de lieux de jeu et de parties de football entre copains. Les moindres espaces dans les cités sont squattés par des jeunes en mal de jeux et de loisirs. Même les routes servent de terrains pour la pratique de la balle ronde. Les trottoirs et les espaces verts sont également pris d'assaut pour servir de terrains de jeu faute de mieux. Il est vrai que la ville de Tazmalt manque cruellement d'espace, à cause de la saturation urbaine, due à l'urbanisation anarchique. Le stade communal et le centre sportif de proximité ne suffisent pas pour contenir des milliers de jeunes, qui désirent pratiquer un ou plusieurs sports. Beaucoup d'élèves scolarisés se trouvent livrés à eux-mêmes, en l'absence de lieux de distraction, pour «jouer» à n'importe quoi, comme aux jets de cailloux, aux courses-poursuites, aux échanges de coups avec des bâtons, à l'escalade des murs, bref, s'adonner à des jeux dangereux.