Louisa Hanoune a tiré à boulets rouges sur la politique de privatisation menée par le gouvernement. Une politique qui a sacrifié des centaines d'emplois. «Nous devons dire non à la politique de privatisation menée par le gouvernement et qui a engendré la fermeture de centaines d'entreprises et la perte de milliers de postes d'emploi», a-t-elle affirmé lors de son meeting à Blida. «La privatisation a mené le pays au chaos. Il est temps de la revoir», a précisé Mme Hanoune qui a appelé à la création d'un ministère de la Planification. La candidate du PT a plaidé en faveur de la préservation de la production algérienne sur le marché, à arrêter l'invasion des produits étrangers et à la renationalisation des entreprises et complexes qui «sont actuellement entre les mains des étrangers», a-t-elle précisé. Louisa Hanoune a appelé au renforcement de la recherche scientifique dans les domaines technologique et informatique, la réouverture des entreprises fermées dans le cadre du plan de relance structurel et du programme de privatisation de 2004, pour la création, a-t-elle dit, de nouveaux postes d'emplois permanents. La candidate Hanoune a appelé à la poursuite des grands projets tracés dans le cadre de la relance économique. Pour clôturer son meeting, Louisa Hanoune a exhorté la population à voter pour elle, le 9 avril, pour prendre ensemble un tournant positif. «Il est temps que le peuple reprenne la parole et se libère des agissements et de l'idéologie du parti unique où le droit à la parole a été interdit. Cette élection est le moment opportun pour faire la rupture avec les politiques antérieures», a-t-elle clamé. Revenant sur son programme électoral, la secrétaire générale du PT a insisté sur la nécessité de la révision de la charte pour la paix et la réconciliation. «Ce projet contient, tel qu'il est maintenant, des insuffisances». Elle a promis, toujours dans ce contexte, de prendre en charge le dossier des disparus si elle venait à être élue.