Le nouveau chef de file des socialistes espagnols, Pedro Sanchez, a appelé dimanche à l'ouverture "d'un processus de négociation et de paix" afin de mettre fin à "la barbarie en Palestine", victime d'une agression israélienne ayant fait un millier de morts. "Nous disons haut et fort à la communauté internationale, à l'Union européenne et au gouvernement espagnol 'ça suffit'", "parce qu'il y a des enfants qui souffrent et qui meurent dans un territoire attaqué de manière irresponsable", lancé Pedro Sanchez, le nouveau leader de l'opposition espagnole, dont l'élection par les militants du parti a été confirmée ce weekend lors d'un congrès extraordinaire. Devant les délégués du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) réunis à Madrid, il a demandé "que cesse une fois pour toutes la barbarie en Palestine" et l'ouverture "d'un processus de négociation et de paix dont ont tellement besoin le Moyen-Orient ainsi que les populations d'Israël et de Palestine". Le PSOE avait demandé samedi à l'Union européenne (UE) d'envisager la "suspension" de son accord d'association avec Israël, si ce dernier ne met pas fin à l'utilisation "disproportionnée" de la force et au "massacre" contre la population palestinienne dans la bande de Ghaza. Dimanche, trois Palestiniens ont été tués à Ghaza peu après la reprise des opérations militaires israéliennes. Le bilan des Palestiniens tués à Ghaza s'est alourdit à 1.050, les victimes sont en grande majorité des civils, depuis le lancement de l'agression des forces de l'occupation, selon les services d'urgences locaux. Quelque 6.000 autres ont été blessés.