La communauté internationale se préoccupant, de plus en plus, suite à l'agression israélienne contre le peuple palestinien à Ghaza convergeait lundi avec l'initiative de l'Algérie de convoquer une réunion de l'Assemblée générale de l'ONU consacrée à la situation dans ce territoire palestinien. Les Palestiniens de Ghaza résistent depuis 28 jours aux bombardements sauvages de l'armée d'occupation du régime sioniste, dénoncés également à travers le monde. Ainsi, après le soutien exprimé par le Comité du Mouvement des Pays non alignés (PNA) sur la Palestine à l'initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de convoquer dans les prochains jours, une réunion d'urgence de l'Assemblée générale de l'ONU consacrée à Ghaza, le président français, François Hollande, a souligné l'"impérieuse nécessité d'un cessez-le-feu pour soulager la détresse des populations civiles" de la bande de Ghaza. Le Comité du PNA a indiqué que la convocation de cette session permettrait de traiter de l'agression israélienne contre Ghaza et de mobiliser la communauté internationale à cet égard. Le Comité du Mouvement des pays non alignés sur la Palestine a été mis en place pour se saisir de tous les développements relatifs à la question palestinienne en exprimant des positions solidaires au nom de l'ensemble des pays membres. La réaction du président français, François Hollande, intervenait suite au "bombardement inadmissible", par l'armée israélienne, d'une école de Rafah gérée par les Nations unies provoquant la mort d'au moins dix personnes qui y avaient trouvé refuge. Le président français s'est joint au Secrétaire général des Nations unies pour "demander que les responsables de cette violation du droit international répondent de leurs actes." Pour accélérer la tenue d'une réunion de l'ONU, l'Algérie a déjà engagé des démarches diplomatiques, en coordination avec la délégation palestinienne et les autres groupes régionaux, pour concrétiser son initiative visant "la cessation des hostilités, la prise en charge immédiate de la grave crise humanitaire née de l'agression militaire israélienne contre la population civile palestinienne à Ghaza, et la reprise des négociations de paix." La solidarité agissante de l'Algérie avec l'Etat palestinien avait été exprimée juste après le début des hostilités du régime sioniste, en condamnant le massacre dont font l'objet les Palestiniens à Ghaza. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait également décidé d'une aide financière urgente de 25 millions de dollars au profit de la Palestine, notamment en direction de la population de Ghaza. Près de 1.900 Palestiniens de Ghaza, dont pas moins de 350 enfants, ont été tués au 28è jour de l'agression sanglante israélienne, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé à plus de 400.000 le nombre de personnes déplacés. Par ailleurs, le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière a annoncé son entière disponibilité pour accueillir les blessés palestiniens, victimes de l'agression israélienne barbare contre la bande de Ghaza, "quel qu'en soit le nombre". "L'Algérie n'attend que le transfert par les autorités palestiniennes des blessés, victimes de l'agression israélienne contre la bande de Ghaza, auxquels elle assurera les meilleures conditions de prise en charge au niveau de ses structures sanitaires spécialisées", a affirmé un responsable du ministère. Le président iranien Hassan Rohani a dénoncé l"'inaction" du Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher le "génocide" commis par Israël dans la bande de Ghaza, où plus de 1.800 Palestiniens sont tombés en martyrs. En outre, au moment où l'armée du régime sioniste poursuit le massacre des innocents à Ghaza, plusieurs capitales se sont élevées pour appeler à l'arrêt des hostilités. Dans ce contexte, le président iranien, Hassan Rohani, a dénoncé l"'inaction" du Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher le "génocide" commis par Israël dans la bande de Ghaza. Dans un discours devant le comité Palestine du PNA, M. Rohani a affirmé que "l'agression sauvage" de l'armée israélienne "tueur d'enfants se poursuit avec une politique délibérée pour commettre un génocide en massacrant des civils et en détruisant les infrastructures, les maisons, les centres médicaux, les écoles et les mosquées". Il a dénoncé "l'inaction des instances internationales et en particulier du Conseil de sécurité pour empêcher les crimes contre l'humanité du régime sioniste". A travers le monde, des marches et des mouvements de soutien aux Palestiniens sont organisés suite à la persistance du génocide à Ghaza, appelant à la cessation définitive des crimes de guerre et de l'atteinte au droit international et dénonçant, par la même, le mutisme des gouvernements.