L'ambiance à la coordination nationale des partis soutenant le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, relevant de la direction de campagne de ce dernier, est des plus animées. Dès les premières heures de la matinée, les représentants des 16 partis, entre autres, le mouvement El Infitah, le Parti pour la réconciliation nationale, le Rassemblement national, le Mouvement de l'entente nationale, le Parti national pour la solidarité et le développement, le Parti du renouveau algérien… et d'autres, constituant cette coordination sont déjà sur place. La coordinatrice par intérim, Dr Belaid Anissa, semble être la cheville ouvrière de cette ruche. Fortement sollicitée par-ci par-là, qui pour un renseignement, qui pour se proposer à une mission, elle n'a pas pour autant dérogé à sa disponibilité lui collant comme une seconde nature, nous accueillant avec sourire et se prêtant gentiment à notre jeu de questions-réponses. «La mission principale de cette antenne est de coordonner d'abord entre ces partis et puis entre chacun de ces partis et ses représentants au niveau des différentes wilayas», nous a-t-elle fait savoir, en expliquant que «ces partis ont tous présenté leur programme de meetings et de rencontres de proximité, conformément aux exigences de la direction de campagne dirigée par M. Sellal, afin d'éviter toute confusion avec les autres partis». En début de soirée, les membres de la coordination se réunissent pour évaluer les actions menées durant la journée et discuter des problèmes soulevés au niveau de chaque wilaya afin de les résoudre au niveau de cette coordination.«Ici, il n'y a pas de couleur politique. Nous formons un seul parti, un parti qui soutient le candidat Bouteflika», a-t-elle enchaîné en nous accompagnant pour visiter les différents bureaux de cette coordination sise dans une villa à Saïd Hamdine. Au deuxième étage, où les va-et-vient se multiplient, elle nous a présenté Mme Mahdjouba Chalabia, présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD). C'est avec beaucoup d'enthousiasme que cette dernière a entamé la discussion. En rappelant qu'elle était la première femme algérienne qui s'est présentée aux élections présidentielles en 1995 et satisfaite des 48 000 signatures collectées, Mme Chalabia revient sur les raisons de son soutien au candidat Abdelaziz Bouteflika. Juste après le FLN, le MJD, dira-t-elle, est le premier parti à soutenir la candidature de Bouteflika, et ce, pour plusieurs raisons. «Nous considérons qu'il est le seul homme qui pourra poursuivre les grands chantiers qui ont été ouverts lors de ces dernières années. Le deuxième mandat a été consacré à la réconciliation nationale qui a donné ses fruits. Nous avons vécu la terreur durant toute une décennie et maintenant la sécurité et la stabilité regagnent notre pays grâce à la réconciliation nationale initiée par le président Bouteflika. A cela s'ajoutent les différentes réalisations enregistrées au niveau de tous les secteurs et toutes les wilayas. C'est grâce à lui que la femme et la jeunesse algériennes, autrefois marginalisées, ont été réhabilitées.» En descendant au premier étage, c'est le représentant du Front national des indépendants pour la concorde (Fnic), Azzedine Kellal, que nous avons croisé dans les escaliers, avec des représentants d'autres partis politiques. M. Kellal n'a pas mâché ses mots pour nous confier les raisons de l'adhésion de son parti à cette coordination. «Notre parti soutient le candidat Bouteflika pour son programme qui est suffisamment riche pour assurer un développement harmonieux de notre pays. Il accorde un intérêt notamment pour la jeunesse, l'emploi, le logement et la réconciliation nationale.» Arrivant au rez-de-chaussée, l'animation est encore plus vive. Elles sont nombreuses et dynamiques les personnes présentes. L'ambiance qui règne dans cette grandiose bâtisse ressemble, en effet, à celle de la préparation d'une grande fête.