Le football est un sport accessible à tous. Il ne nécessite pas de qualités physiques particulières : on peut toujours trouver un degré de pratique correspondant à son niveau sportif. Il existe, en fait, une seule contre-indication médicale : la monophtalmie (c'est-à-dire le fait de ne voir que d'un œil), afin de ne pas faire courir de risques à l'œil valide. Le travail d'endurance améliore les fonctions cardiaques et respiratoires. Les exercices de vitesse et les étirements améliorent les fonctions musculaires. De plus, même si le football était considéré comme «un sport de manchots» il y a quelques années, la préparation est maintenant plus globale et inclus les membres supérieurs. Attention aux accidents ! Les accidents musculaires, les accidents articulaires et les entorses de la cheville. Les accidents musculaires sont favorisés par un échauffement insuffisant. Les accidents articulaires concernent essentiellement le genou. Ils surviennent en fonction de l'intensité de la pratique du football. On rencontre deux types de lésions du genou : les lésions méniscales et les atteintes du ligament croisé. Enfin, il peut se produire des entorses de cheville. Depuis dix à quinze ans, il apparaît de moins en moins de pubalgies, c'est-à-dire de douleurs musculaires à la racine des cuisses ou au niveau du bas ventre. Cela est dû au développement de la pratique des étirements. Il faut souligner que le football n'est pas un sport à défaillance, c'est-à-dire qu'il n'entraîne pas de défaillances cardiaques ou respiratoires. Il n'y a pas de limite d'âge inférieure. Si le développement morphologique de l'enfant est normal, il n'y a aucune contre indication. Jusqu'à 10 ou 12 ans, la forme jeu, amusement du football doit être prédominante, la compétition venant ensuite.