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Après le sport de masse, le rêve du dormeur éveillé
L'université, antre d'une élite sportive ?
Publié dans La Tribune le 21 - 03 - 2010

Y a-t-il franchement lieu de se poser la question suivante ? Pour quelle raison, contrairement aux autres universités du monde, l'Algérie n'a-t-elle pas son élite sportive dans ce secteur précis ? Sans ambages, la réponse la plus indiquée serait : il ne saurait y avoir une élite sportive quand il n'existe pas un sport traditionnellement ancré au sein de cette même université. Pis, il n'existe pas non plus une tradition de l'activité sportive ancrée dans l'ensemble de la communauté universitaire, au sens où celle-ci (activité sportive ou une discipline donnée) fait partie du quotidien de l'étudiant. Cela étant, quel sport, en fait, pourrait-on imaginer pour les étudiants et exiger d'eux de figurer sur les tablettes de la hiérarchie locale ? Quant à celle internationale, autant ne pas rêver. Et pour boucler la boucle, le sport à l'université ne peut se pratiquer que si sont disponibles les conditions idoines qui font qu'un étudiant ne peut s'adonner à une activité sportive qu'une fois le reste de ses préoccupations accomplies. Or, il est de notoriété publique que les plus fondamentales des préoccupations des étudiants algériens ne sont pas prises en charge : transport, hébergement, restauration et... sécurité… rien que pour étudier. Quant au sport…Il y a une quarantaine d'années, l'université algérienne fournissait effectivement de grands sportifs. Sauf qu'il faudrait quand même préciser que la discipline qui se taillait la part du lion, sinon la totalité, restait le football. On se souvient alors de Lalla, Abdouche, Adlani, Bachi et après eux Fergani, Aïssaoui et avant tout ce beau monde, Benachour, Harbi, Bencharif, etc.Mais il est vrai également qu'il était plus facile d'improviser un terrain de football dans la rue que d'installer, voire de trouver un cours d'eau digne de ce nom pour faire du canoë-kayak, de l'aviron ou tout simplement un bassin pour pratiquer la natation. Les quatre ou cinq bassins qui existaient à travers le pays ne répondaient pas aux normes olympiques, avaient des formes bizarres mais n'avaient pas empêché toutefois de voir l'émergence de quelques noms, fussent-ils étranges parce qu'il s'agissait de Français et même de juifs... algériens. Saut à la perche, disque, marteau, heptathlon, décathlon, marche, relais, javelot… C'est dramatique rien qu'à y songer, compte tenu des moyens matériels exigés, des dispositions naturelles des pratiquants et surtout des moyens de récupération obligatoires pour former non pas un champion ou un outsider mais seulement un ordinaire
représentant une fois sur le théâtre des opérations. Il restait, malgré tout, de grands espaces à travers le territoire national qui permettaient au moins de former des athlètes, d'autant que, semblerait-il, des compatriotes de certaines régions auraient des atouts innés pour les diverses spécialités de l'athlétisme.
Cela est sans doute vrai, mais il n'existait pas de prise en charge faute d'entraîneurs. Ceux qui pouvaient se frotter au sport choisissaient le football, une
discipline qui s'accommodait de thaumaturges, celui-ci (le football) étant encore un sport d'instinct, la qualité des éléments sur le terrain faisant l'essentiel. Quant au driver, il ne servait qu'à «leur crier dessus», nous dira un ancien.Devant ce vide sidéral et ce constat qui ulcérait les responsables à un haut niveau, l'astuce allait vite être trouvée. D'abord, il fallait décréter le sport à l'université, non pas par sa pratique mais par une existence même factice. Après une première mouture où tous les clubs civils allaient devenir des ASP (association sportive de performance... encore une fois la performance est décrétée d'autorité), une deuxième intronisait l'université «d'antres du sport» par la création des ASU (association sportive universitaire) souvent, si ce n'est en général, l'hybridation d'un club civil avec un pôle universitaire dont l'alchimie grotesque donnait une formation sportive d'universitaires et, ce faisant, maquillait la réalité du terrain, voire la qualité d'université et, plus grave, de diplômé du sportif. Tout le monde semblait aller à bonne école dans la mesure où, auparavant (décennie 70/80) les internationaux algériens de football et ensuite d'athlétisme ne jouaient-ils pas pour l'université successivement et parfois concomitamment dans des manifestations internationales un jour avec les militaires, une autre fois avec la police, ensuite face aux universités du reste du monde. Heureux alors que le football féminin ne fût qu'embryonnaire parce que franchement, on en serait à se demander si....Donc, si le sportif ne risquait pas d'aller à l'université, en général cela étant indépendant de sa volonté en ce sens que les plus grands sportifs du monde n'ont pas le QI d'un matheux, il
n'appartenait qu'à l'université d'aller à eux.C'est ce qui s'est toujours passé, se passe et se passera encore et sans nul doute d'une manière irréversible aujourd'hui et à l'avenir plus que par le passé. En raison du désintérêt général des responsables des instances nationales qui s'obstinent malgré tout
à installer le sport à l'université par... oukases. Concluons enfin sur le fait qu'il est plus facile de rejoindre l'université aux Etats-Unis, où les conditions sont accessibles au premier quidam, que de s'asseoir sur les bancs de celle algérienne. C'est peut-être ce qui fait la différence.
A. L.


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