L'Algérie a "toujours" été "soucieuse de la mise en œuvre de ses engagements internationaux en matière de protection et de préservation de l'environnement, a soutenu lundi à Alger, le Secrétaire général (S.G) du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelhamid Senouci Bereksi. "L'Algérie a toujours été soucieuse de la mise en œuvre des engagements découlant des conventions internationales auxquelles elle a souscrit", en matière de protection et de préservation de l'environnement, a affirmé le représentant du MAE à l'ouverture de l'atelier international d'information sur les mécanismes de financement du Fonds de l'Environnement mondial (FEM). Soulignant l'existence d'un arsenal juridique environnemental "très développé" et d'un cadre institutionnel et réglementaire "adéquat" en la matière, le S.G du MAE a mis en avant les "efforts" de l'Algérie s'agissant notamment du développement durable. Il a cité, plus spécifiquement, la lutte contre la désertification et la dégradation des sols à travers les programmes de reboisement et de mise en valeur des terres agricoles, la promotion des énergies renouvelables et "l'efficacité" énergétique à l'horizon 2030 et enfin, la "consolidation de la gestion écologiquement rationnelle" des déchets et autres produits chimiques. Relevant le rôle "primordial" des institutions internationales que sont le FEM et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) quant à la préservation de l'environnement, M. Bereksi a plaidé pour une coopération plus "renforcée" entre l'Algérie et ces deux pourvoyeurs de fonds et ce, a-t-il expliqué, aux fins "d'identification" et "d'éligibilité" des projets nationaux au financement. "Cet atelier revêt une importance particulière dans la mesure où il permet aux cadres algériens d'assimiler les techniques de présentation de leurs dossiers afin de bénéficier des ressources du FEM ", a observé M. Bereksi dans une déclaration à la presse, en marge de cette rencontre. S'étalant sur deux jours, l'atelier sera ainsi animé par des représentants du FEM et PNUD, qui interviendront notamment sur la gestion des projets "conformément aux normes" du Fonds mondial ad hoc ainsi que les modes de financement octroyés. Des représentants d'établissements ministériels (Ressources en eau, Agriculture et développement rural, Aménagement du territoire et Environnement...) sont, par ailleurs, intervenus en matinée de la première journée, sur les questions environnementales intéressant leurs départements respectifs. Au terme des travaux de cette rencontre, six mémorandums d'accords seront signés, au titre du programme de micro-financement des Organisations Non Gouvernementales (Small Grant Programm), au profit des associations algériennes retenues dans le cadre de la seconde phase de ce programme. Six autres ONG avaient bénéficié en 2012 du même dispositif en Algérie, lequel programme se poursuivra durant la période 2014-2018, indique-t-on.