Un chargé des risques majeurs sera désigné prochainement au niveau de chaque wilaya du pays, a annoncé mercredi à Aïn Defla, le délégué national aux risques majeurs au niveau du ministère de l'Intérieur, Tahar Mellizi. Le chargé des risques majeurs, qui aura son bureau au niveau du cabinet de la wilaya, travaillera en étroite collaboration avec les responsables des directions ayant à charge le dossier relatif aux catastrophes naturelles, a indiqué M. Mellizi qui s'exprimait dans le cadre d'une réunion avec les membres de l'exécutif et les présidents d'APC. Le chargé des risques majeurs qui bénéficiera d'une formation spécifique sur le sujet aura pour mission principale le suivi du programme entrepris par la wilaya en matière de prévention des catastrophes naturelles, a précisé ce responsable, relevant l'importance du facteur temps dans le travail inhérent à ce volet. "Il est important que cette personne puisse faire preuve d'anticipation et arriver à créer une synergie entre les secteurs en rapport avec les catastrophes naturelles", a-t-il souligné. M. Mellizi a rappelé qu'à l'instar de nombre de pays, l'Algérie est exposée aux changements climatiques à l'origine des inondations qui sont enregistrées ça et là sur le territoire national, invitant les élus locaux à ne pas se limiter à la période précédant les pluies d'automne pour nettoyer les caniveaux mais à faire ce travail tout au long de l'année. Il a, dans ce contexte, préconisé le lancement d'études sur les régions susceptibles de connaître des inondations, appelant à la nécessité d'introduire des cours de sensibilisation sur les catastrophes naturelles, notamment au sein des élèves des 3 paliers de l'éducation. Pour sa part, le wali, Hadjeri Derfouf, s'est félicité que toutes les opérations se rapportant à la protection des villes contre les inondations fassent l'objet d'un suivi "rigoureux" de la part des directions concernées, mettant en exergue l'importance du travail en groupe. Des exposés ont notamment été présentés par les directeurs de la Protection civile, des Travaux publics et de l'Urbanisme et la construction sur les travaux entrepris pour faire face aux inondations. En guise de réponse, M. Mellizi a mis l'accent sur la nécessité de toujours vérifier si le plan ORSEC est actualisé, appelant à accorder une plus grande importance aux chemins de wilaya en matière d'entretien.